Albert Marquet, maître du paysage au regard sensible
Albert Marquet (ou Pierre Léopold Albert Marquet) est un peintre français né à Bordeaux le 27 mars 1875, mort à Paris le14 juin 1947 et inhumé à La Frette-sur-Seine.
Albert Marquet (ou Pierre Léopold Albert Marquet) est un peintre français né à Bordeaux le 27 mars 1875, mort à Paris le14 juin 1947 et inhumé à La Frette-sur-Seine.
Membre de la Société des Peintres de Montagne depuis 1976, Marcel WIBAULT reste le doyen d’âge, jusqu’à son décès, à Chamonix en février 1998, où il peignait encore quelques jours avant de s’éteindre dans son chalet.
Son œuvre est très abondante : environ 4000 pièces, acquises pour la plupart par des collectionneurs français et étrangers.
Son travail remarquable séduira une très grande clientèle, souvent fidèle, qui lui commandera également des portraits. Parmi ces clients, le Prince Rainier III de Monaco, des notables de la Cour des Pays-Bas…
Le jeune Eugène Galien Laloue a tout juste 16 ans lorsque son père meurt. Il est l’aîné de neuf garçons et doit arrêter ses études. Sa mère le place alors chez un notaire.
C’est en 1904 que Henri Manguin découvre Saint-Tropez pour ne plus s’en détacher. Il est frappé par la lumière et la beauté de la végétation. Il loue la ville Demière durant l’été 1905 et de là naitront de nombreuses toiles majeures dans l’œuvre du peintre : l’atmosphère exalte le peintre qui traduit son bonheur par une peinture haute en couleurs, affirmée, intense, expressive.
A vingt ans, il est élève de l’Atelier Gustave Moreau à l’Ecole des Beaux-arts de Paris. Il y a là Matisse, Rouault et Marquet. Comme beaucoup, il expose une première fois au Salon des Indépendants, en 1902. Il devient sociétaire du Salon d’Automne auquel il restera fidèle tout au long de sa vie de peintre.En 1905, sa toile « La Sieste » fait partie de la salle du Salon d’Automne qui fût qualifiée, par dérision, de « cage aux fauves ».Manguin découvre le sud de la France, la Provence et Saint-Tropez (il séjourne chez Paul Signac). L’homme, plein de joie de vivre, est séduit par la lumière, s’enthousiasme pour les paysages, et y achète une maison en 1920. Il travaillera à Paris, en 1908, à l’Académie Ranson où il retrouvera notamment Albert Marquet. Il est en quête de paysages, qu’il traite essentiellement à l’aquarelle, et voyage sans cesse en France (Provence, Bretagne, Pays de Loire, etc.) et plus rarement à l’étranger (Suisse, Italie).
Antoni Tapiès a révolutionné la peinture. Pas tout seul, pas en une seule toile. Mais ce peintre et sculpteur espagnol, mort lundi à 88 ans, a contribué à changer la conception de l’Art. Alors que la conception classique de celui-ci avait toujours estimé, depuis l’esthétique grecque jusqu’à Hegel, que l’Art devait échapper à la matière et au temps, «Antoni Tapiès a forgé son œuvre dans l’un et l’autre», remarque Youssef Ishaghpour, essayiste et auteur de Antoni Tàpies: Oeuvres, écrits, entretiens.
Hervé Di Rosa (né à Sète en 1959) est un peintre français contemporain, qui fut avec son frère Richard Di Rosa, François Boisrond, Rémi Blanchard et Robert Combas l’un des principaux artisans du mouvement français de la « Figuration libre », renouveau de la peinture dans les années 1980, une peinture décomplexée empruntant souvent à la BD, au rock et au graffiti.
Il s’installe à Paris en 1978 avec son ami peintre Robert Combas et il entre à l’École nationale supérieure des arts décoratifs.
En 1985, Hervé Di Rosa participe à la Biennale de Paris.
Né le 27 mars 1925 à Paris, Philippe Hiquily fut l’un des grands sculpteurs français, connu pour son travail sur le métal, aux côtés de Arman et de César. Il utilisait tant le fer, la tôle, le laiton ou l’aluminium. Il expose dès les années 50 auprès de grands noms de l’art américain tels Léo Castelli ou encore Jasper Jones
Jean-Baptiste-Armand Guillaumin, paysagiste français et aquafortiste, naît le 16 février 1841 à Paris. Il passe sa jeunesse à Moulins-sur-Allier. A l’âge de 17 ans, il s’installe chez son oncle à Paris et commence sa formation d’employé de commerce. Pendant son temps libre et ses soirées, Jean-Baptiste-Armand Guillaumin prend des cours de dessin chez le sculpteur Louis Denis Caillouette (1791 – 1868). A partir de 1860, il a un poste fixe à la direction de la société française de chemins de fer. Il fréquente l’Académie Suisse à partir de l’année suivante. Il entretient des contacts avec Paul Cézanne (1839 – 1906) et Camille Pissaro (1830 – 1903).
Pierre Ambrogiani, un peintre corse fidèle aux couleurs du Sud.
Marie Laurencin (1885 – 1956)
Son style particulièrement poétique de couleurs fluides et douces, une simplification croissante de la composition, une prédilection pour certaines formes féminines allongées et gracieuses lui permettront bientôt d’occuper une place privilégiée au coeur du Paris mondain des années vingt.
Les sculptures de Igor Mitoraj ont indéniablement la cote ! Si vous recherchez à acquérir un bronze de Igor Mitoraj, les premiers prix débutent autour de 1.000 euros pour "Cuirasse II", bronze mesurant 15 cm. Mais l'estimation moyenne tourne autour de 6000 à 9000 euros pour un torse "Aesclépios" en bronze.
Georges Jouve a célébré à travers de nombreuses oeuvres, un art original dont la particularité réside en un subtil équilibre entre la rigeur et l’imaginaire.
Emile Gilioli est l’un des chefs de file de la sculpture abstraite d’après-guerre, aux côtés de Brancusi et de Arp. Comme beaucoup de ses pairs, il s’inscrit dans le mouvement de la tapisserie de peintres abstraits.
Victor Giffard photographe et correspondant de presse l’écrit dans ses médaillons d’artistes : ” Henri Barnoin comme tant d’autres séduit et charmé a fait de la Bretagne sa terre d’élection. Des rochers de Saint-Guénolé aux chapelles du Faouet, de Saint-Michel de Quimperlé aux tours de Saint-Corentin, de la baie de Douarnenez à la Ville Close de Concarneau, dans tous les coins de Cornouaille il a planté son chevalet. Travailleur infatigable, il est partout le pinceau à la main… Vêtu de toile bleue, béret en tête, il peint avec entrain, avec fougue… Les tons harmonieux et vibrants d’une palette distinguée sont chez lui au service d’une vision personnelle… »
Maurice Prost a réalisé ses sculptures animalières les plus célèbres dans les années 20 et 30, beaucoup représentant des fauves et des animaux exotiques. L’exposition présentée au musée de Vernon, organisée conjointement avec le musée de Brunoy, présente des sculptures, mais aussi de nombreux dessins de l’artiste.
Maria Vieira da Silva, quelques résultats de vente
Parfois mal orthographié comme Maria Elena. Née à Lisbonne le 13 juin 1908 et morte à Paris le6 mars 1992, est une artiste peintre portugaise appartenant à l'École de Paris.
Le peintre vietnamien Mai Trung Thu (10 novembre 1906-10 octobre 1980) est connu depuis la fin des années cinquante, grâce à ses représentations d’enfants, peintes à la gouache sur soie. Ces œuvres, largement diffusées par des reproductions ont contribué à la connaissance de la vie traditionnelle vietnamienne, aussi bien en temps de paix que dans la tourmente de la guerre du Vietnam. Cinéaste et photographe amateur, c’est aussi un musicien qui exprimera cette passion au travers de toutes les époques de sa peinture.
Picasso visite, en 1946, avec Françoise Gilot Poteries- Fleurs – Parfums, l’exposition annuelle de Vallauris et effectue ses premiers essais chez Suzanne et Georges Ramié (atelier Madoura). De retour, l’année suivante, avec plusieurs dessins et projets, Picasso commence ses premières créations. Séduit par la « ville aux cent potiers », Picasso s’y installe de 1948 à 1955, dans une villa sur les collines : son activité créatrice se répartit, alors, entre son atelier du Fournas où il crée de nombreuses sculptures et l’atelier Madoura pour les céramiques.
La Galerie Down Town a acquis les archives de Steph Simon qui diffusa, dans les années 50, le nec plus ultra du design. En tête, Perriand et Prouvé.
Antonio Maria Fabres y Costa (1854–1936) dit Antonio Fabrés, quelle valeur pour ses dessins ou tableaux, quelle cotation attribuer?
Alexandre Orloff est un peintre d’origine russe, né à Rodome en Pologne (selon d’autres sources – à Saint-Pétersbourg) en 1899, mort àprès de Paris, en 1979.
Peintre officiel de la Marine, est né à Brest en 1905 et mort à Granville en 1961.
Paul Lengellé, né le 1er mars 1908 à Paris, mort le 18 décembre 1993, est un peintre et illustrateur français.
Si vous souhaitez acquérir une sculpture de Giacometti, les prix s'étirent de 150.000 euros à plus de 10 millions d'euros obtenus récemment pour Femme de Venise II, sculpture en bronze doré de 47 cm.
Tableau de Marcel Leprin vendu sur Expertisez : Marcel Leprin, jeune femme, dessin au crayon et gouache
Peintre de style académique né à Senlis en 1815 et décédé à Villiers-le-Bel en 1879, inhumé au cimetière Père Lachaise (division 4). Il reste la personnalité la plus marquante du courant de l’Eclectisme qui se développe en France avec la Monarchie de Juillet (1830-48). Il constitue son style avec des procédés et des formules observés chez les maîtres anciens comme Titien et Van Dyck (empâtements et couleurs lumineuses). * Aujourd’hui connu pour sa célèbre composition »Les Romains de la décadence » (Musée d’Orsay) et pour avoir été le professeur d’Édouard Manet qui fréquentera son atelier pendant six ans et demi, ce qui ne lasse pas d’étonner si l’on sait les conflits incessants entre Manet et Couture et si l’on se rappelle que dès ses premiers jours à l’atelier, Manet disait : »Je ne sais pas pourquoi je suis ici; quand j’arrive à l’atelier, il me semble que j’entre dans une tombe » (rapporté par Paul Jamot, dans son article »« Manet » » – Revue de Paris, 1932). * À 11 ans il déménage avec sa famille pour Paris où il étudiera à l’École des Arts et Métiers puis a l’École des Beaux-Arts. En 1830 il entre dans l’atelier d’Antoine Gros puis de Paul Delaroche. Tout au long de sa vie il forma de futures lumières comme Édouard Manet et Pierre Puvis de Chavannes. Alors qu’un éditeur lui proposa d’écrire une autobiographie, Thomas Couture répondit par ces mots : »La biographie est l’exaltation de la personnalité… et la personnalité est le fléau de notre époque. »
Suzanne Valadon rencontre Puvis de Chavannes, peintre officiel, depuis longtemps établi et couvert de commandes monumentales. Elle pose ainsi pour la préparation du Bois sacré, cher aux Arts et aux Muses, grande décoration que celui-ci réalisa entre 1884 et 1891 dans le grand amphithéâtre de la Sorbonne. Elle racontera par la suite au critique d’art Adolphe Tabarant : « la journée terminée, souvent nous rentrions à pied de Neuilly jusqu’à la Place Pigalle. Une course ! Alors tout au long du chemin, il ne cessait de parler… Il parlait, parlait doucement, lentement sans s’arrêter, bavardant de choses et d’autres. Il était curieux comme une femme. Je l’écoutais marchant auprès de lui sans placer un mot. » Modèle attentif, respectueux du maître, elle devient sa maîtresse. Aussi confie-t-elle son fils aux bons soins de la grand-mère. De santé fragile, le petit Maurice est pris de convulsions, se montre irritable, mais souffre avant tout de l’absence de sa mère.
Ce n’est pas le regard qui s’empare des images, mais celles-ci qui s’emparent du regard». (Kafka)
Fils d’un père italien et d’une mère allemande, François Stahly passe de 1912 à 1931 sa jeunesse en Suisse, à Lugano, Wintherthour et Zurich. Il fait dans une imprimerie son apprentissage de lithographe, fréquente dès 1926 la Kunstgewerbeschule de Winterthour où sont enseignés les principes du Bauhaus et l’Ecole des Beaux-Arts de Zurich.
Auguste Caïn, fils d’un boucher, travaille plusieurs années comme apprenti avec son père. Puis il s’initie à la sculpture dans l’atelier d’Alexandre Guionnet, sculpteur sur bois, puis de François Rude (1784-1855). Il fréquente régulièrement le Jardin des Plantes à Paris pour dessiner sur le vif des attitudes de fauves qui lui serviront plus tard de modèles.
En 1929, le premier de ses cinq séjours en Tunisie, est un véritable « éblouissement ». Il se met très vite au travail… et sur deux fronts. D’une part, le portrait, de l’autre, la peinture sur le motif de scènes indigènes.
Lado Goudiachvilli, est né le 18 mars 1896 à Tbilissi il y meurt en 1980.
Arno Breker (né le 19 juillet 1900 à Elberfeld et mort le 13 février 1991 à Dusseldorf) est le fils d’un sculpteur, Arnold Breker. Il s’est donc également intéressé à l’art, et plus particulièrement aux sculptures. Afin de reprendre la direction de l’entreprise familiale, il suit des études à l’école d’art décoratif d’Elberfeld entre 1916 et 1920 et entre 1920 et 1925, il poursuit ses études à la Kunstakadémie de Düsseldorf.
André Marfaing est un peintre français non figuratif. Pour lui, il ne s’agit pas de représenter la réalité naturelle mais de débarrasser la peinture du poids représentatif, de dépasser le tangible pour matérialiser l’implicite, avec un minimum de moyens.
Issu d’une famille aisée, Victor Charreton s’intéresse rapidement à la peinture et la poésie. Il étudie à l’Ecole de droit, ce qui le conduit à être avoué à la Cour d’appel de Lyon. Mais en 1902, il abandonne le droit pour vivre de la peinture.
À l’instar de sa vie, la carrière artistique de Francis Bott est également marquée par les changements et l’instabilité : dans les années 1930, alors qu’il commence dans le style de la Nouvelle Objectivité (Neue Sachlichkeit), ses relations avec Max Ernst et son amitié avec Francis Picabia, ainsi que son intérêt pour Salvador Dalí dans les années quarante, le mettent directement sur la voie du surréalisme. En 1948, Francis Bott se tourne vers l’abstraction qui est, selon ses propres termes, « le nouveau langage universel de l’art d’avant-garde. » Sa rencontre avec Alix de Rothschild en 1952 contribue fortement à sa reconnaissance artistique ; elle lui achète un premier tableau et lui accorde une bourse d’une année. Il acquiert ainsi durant les années 1950 et 1960 un mode d’expression personnel qui consiste à appliquer des couleurs à la spatule, notamment le célèbre bleu de Bott (Bott-Blau). Il en résulte une œuvre autonome qui associe des thèmes abstraits et des couleurs fortes. Ce sont-là ses œuvres les plus convaincantes. La reconnaissance artistique de Francis Bott s’affirme. Durant l’été 1962, il est chargé de cours invité à l’Institut des Beaux-Arts de Hambourg. Depuis le début des années 1960, ses travaux sont exposés dans de nombreuses galeries d’Europe. Dans sa dernière phase de création qui commence dans les années 1970 et témoigne à partir de 1976 environ d’un retour à ses racines surréalistes, Bott reprend ses formes d’expression éruptives ; ses toiles et ses gouaches sont maintenant des « constructions » spatiales. Elles deviennent moins hermétiques, font de nouveau une place aux représentations de formes humaines et reflètent la sérénité de l’âge. Francis Bott lui-même voit, à la fin de sa vie, ses travaux abstraits et surréalistes comme une œuvre homogène, comme la synthèse du travail de toute une vie.
Bibliographie
Camille Bombois fut tour à tour gardien de troupeaux, valet de ferme, hercule de foire, terrassier, typographe, avant de pouvoir, à partir de 1922, se consacrer entièrement à la peinture.
Maurice Girardin est né en 1884 au sein d’une modeste famille. Son père tenait une boucherie.
Venus à Concarneau des quatre coins du monde, dès la fin du 19ème siècle, les peintres ont eu le coup de foudre pour ce village de pêcheurs et ses chaloupes sardinières évoluant au pied des remparts de la Ville Close. Comme le néo-Zélandais Sydney Thompson, arrivé en 1902, certains s’y sont installés à demeure. Son oeuvre, l’une des plus appréciées aujourd’hui, est peu visible tant les collectionneurs se disputent les toiles. Avec patience et persévérance, aidée par son amie Mimi Tallec, la fille du peintre, Annette Thompson a entrepris de répertorier l’ensemble des peintures de son père, décédé en 1973 à l’âge de 96 ans. Exécutées directement sur le motif, ces toiles et aquarelles représentent un ensemble important et sont dispersées dans le monde entier. A ce jour, quelques 1700 d’entre elles ont été répertoriées. Plus de 500 concernent le port de Concarneau. Sydney Lough Thompson a vécu plus d’une trentaine d’années dans notre ville, ses 3 enfants y sont nés. Il est l’un des fleurons de ce qu’il est convenu d’appeler "Le groupe de Concarneau" . Sensible à la luminosité de la baie, il a su rendre toute la subtilité de ses effets sur les paysages et les hommes avec une liberté de touche et une palette somptueuse. Si la partie concernant Concarneau est connue, celle réalisée dans les Alpes Maritimes, à Tourette-sur-Loup et Saint-Jeannet, ainsi qu’en Nouvelle-Zélande reste à découvrir pour ses nombreux admirateurs. Madame Thompson a bien voulu me confier ses archives. C’est avec enthousiasme que je me suis lancé dans la réalisation de cette vidéo de 52 minutes avec la participation de ceux qui ont connu le peintre. Madame Thompson a accepté d’y raconter quelques souvenirs. C’était aussi, pour moi, une occasion unique de conserver la mémoire encore vivante de ce qui fut une époque exceptionnelle pour notre ville.
Frank Will (1900-1951)
Fils du peintre Franck Boggs dont il fut l’élève, Frank Will abandonne des études d’architecture pour se consacrer à la peinture.
À l’âge de quinze ans, Barye commença son apprentissage chez un graveur sur métaux. Ainsi s’éveilla la vocation de sculpteur, qu’il confirma en devenant en 1816 l’élève de Bosio. Désirant apprendre le dessin, il entra l’année suivante dans l’atelier de Gros. Si Barye fut, sans conteste, un des plus grands parmi les sculpteurs du XIXe s., son activité de peintre, et plus précisément d’aquarelliste, ne doit pas être négligée. Ses aquarelles représentant des animaux (Louvre) connurent, plus tôt que ses ouvrages de sculpture, la faveur du public. Barye copiait les maîtres au Louvre (Rubens), mais préférait le « modèle vivant ». Il dessinait les animaux au Jardin des Plantes ou dans les ménageries de foire, souvent accompagné de Delacroix, qui l’admirait. Il apportait dans ses recherches un soin de dissecteur, s’appliquant à analyser l’animal jusque dans la structure de ses muscles et de son squelette. Ensuite, il relevait ses croquis à l’aide de calques pour exécuter une œuvre aboutie, retouchée à bien des reprises, surchargeant ses aquarelles d’encre de Chine, de gouache, voire de peinture à l’huile. Par ce procédé et par l’esprit qui le suscitait, Barye s’apparente étroitement aux peintres de Barbizon, avec qui il s’associa à partir de 1841. Dans la forêt de Fontainebleau, il peignit les sites, dans lesquels il libéra les bêtes sauvages étudiées en captivité : paysages d’une pâte un peu lourde et opaque quand ils sont peints à l’huile, au contraire lumineux et chatoyants s’ils sont traités à l’aquarelle, et qu’un sentiment romantique dotait parfois d’un aspect tragique amplifié par une facture tourmentée (les Gorges d’Apremont, le Jean de Paris, Orsay). Barye a laissé en outre quelques rares portraits de ses proches : la Fille de l’artiste (Louvre).
Né en 1854 à Masi, dépendant de Padova, Fausto Zonaro a commencé sa carrière professionnelle en tant qu’apprenti maçon. Son don pour l’art qui apparut à un jeune âge ne l’a pas empêché de se battre pour survivre économiquement. Après ses travaux de dessins à Lendinara, il poursuivra sa vie artistique pendant quelques temps à l’Accademia Cignora à Verona. Plus tard, il sera diplômé de l’Académie des Beaux-Arts de Rome. Exposant ses tableaux en Italie dans les années 1800, l’artiste s’est aussi rendu à Paris où il loua un atelier au 36ème Boulevard à Cilehy.
Frank Myers Boggs voit le jour à Springfield, Ohio, le 6 Décembre 1855. C’était un peintre, aquarelliste et graveur. Boggs est un peintre américain expatrié de l’école française.
Peintre spécialiste des vues de Paris, Georges Stein a parfaitement su retranscrire l’ambiance de la Belle époque dans ses tableaux. Il a représenté les endroits emblématiques de la Capitale : la Madeleine, les Champs-élysées, la Tour Saint- Jacques, l’Ile de la Cité, et surtout les grands boulevards. Georges Stein a également dépeint la société des années 1900 à travers différentes vues des quartiers de Nice et de Londres. Il a exposé à la Société des Artistes Français. Le Musée Carnavalet à Paris conserve certaines de ses oeuvres.
Parmi les principales toiles de l'artiste Antony Serres, nous citerons : Jésus devant Caïphe, 1859 ; Clytie abandonnée, 1865 ; au musée du Havre ;Procession de la couronne d’épines, 1865, à Londres, galerie Cooper ; L’école buissonnière, 1864, à Anvers ; Le corps de Charles le Téméraire à Nancy, 1866 à M. le sénateur Dauphinot ;Libation au dieu des jardins, 1866 au duc de Trévise ; Jugement de Jeanne d’Arc, 1867, au musée de Bx ; Tympanistria, donné par l’Etat au musée de Bx ; Le retour inattendu ; L’amour et la volupté, 1868 à M. Quinet de Rouen ; Louis XI et l’oiseleur, 1869, à M. Jonathan Holden, à Reims ; Les fugitifs , invasion des Barbares dans l’empire romain, 1870 , à M. Coquet de Reims ; La siesta, 1870 à M. Lhumi ; Les enfants du village, 1874 , à M. Ostoroch ; Les hérétiques au XVe s., 1877, galerie de Lisbonne ; Un bouffon, 1878, Le renoncement, 1879 ; Le cantique, 1880 ; à la Société des amis des arts à Rouen ; Allégorie, 1881.
Elève d’Eugène Isabey, il est trés surprenant que Jean Baptise Brager n’ait jamais été nommé peintre officiel.
Le sujet de la Cueillette des roses a été traité à de nombreuses reprises par le peintre Rudolf Ernst, offrant des variantes dans les jeux de regards, la position des femmes ou la poterie contenant les roses. Ses compositions sont agencées de telle sorte que les éléments de décoration les plus disparates produisent ensemble un fort effet d’authenticité. Par la subtile retranscription de la distribution traditionnelle de la lumière, et la diversité des matériaux décrits, Rudolf Ersnt apparaît comme un exemple significatif de ce courant de la peinture orientaliste, qui s’attachait surtout à retranscrire l’ambiance exotique par l’abondance des objets artisanaux.
André Arbus, né à Toulouse le 17 novembre 1903, appartient à une vieille famille d’ébénistes toulousains. Il passe par l’École des Beaux Arts de Toulouse et dès 1925 il participe à l’Exposition Internationale, puis régulièrement, aux Salons des Artistes Décorateurs et d’Automne.
Il fut élève d’Emile Loubon aux Beaux-Arts de Marseille puis d’Eugène Fromentin à Paris. A 17 ans, en 1852 il voyage en Egypte puis en 1853 en Crimée en compagnie du peintre de marine Durand Brager. Sous l’influence de ce dernier il s’oriente vers la peinture orientaliste et visite l’Algérie, la Libye, l’Egypte et l’Empire Ottoman. Il expose aux Salons de Marseille et de Paris dès 1859 puis à la Société des Peintres Orientalistes Français. Il excelle aussi dans la peinture de chevaux. A mesure que les années passent sa technique devient de plus en plus impressionniste. Ses œuvres, d’excellente facture, ne sont en général pas datées.
Danois. Le métier de son père, employé des douanes royales danoises, lui permet de côtoyer les bateaux et les ports au cours de son enfance. Mais une grave myopie l’empêche de devenir marin. Il sera peintre de marine. Il étudie auprès de Eckersberg, peintre de marine danois. Remarqué par le roi Christian VIII il effectue plusieurs voyages d’études sur les vaisseaux de la marine d’état. Il effectuera un voyage vers le Maroc en 1844. Il expose au Salon de Paris en 1848 puis s’installe en France. Il fait un nouveau voyage en 1853 pour Constantinople comme attaché d’ambassade et peintre auprès du Sultan. Il se lie avec Camille Pissaro qui devient son protégé. Ce dernier l’assiste parfois dans la réalisation de certaines de ses toiles pour les ciels en particulier.
Peintre de fleurs et de natures mortes, Georges Jeannin se forma en travaillant dès l’age de vingt ans chez un industriel, pour lequel il réalisait des peintures décoratives. Il fut également l’élève de Vincelet. En 1868, Jeannin débuta au Salon des Artistes Français, et depuis cette date il y figura régulièrement jusqu’à sa mort en 1925. Il obtint une Mention honorable en 1876 pour “Provision de fleurs”, qui fut achetée par la Princesse Mathilde, et devint Sociétaire des Artistes Français en 1878. Il reçu une Médaille de troisième classe la même année. Le succès ne tardant pas à venir, sa “Charretée de fleurs” exposée en1879 fut acquise par l’Etat pour le Musée du Luxembourg. En 1880, l’Etat lui achète à nouveau“Embarquement de fleurs” pour ce même Musée. En 1882, son tableau “Un jour de fête” est acquis par la ville de Paris pour l’Hôtel de Ville. Très apprécié des critiques et de tous, il obtint une Médaille de deuxième classeen 1888, une Médaille de bronze en 1889 au cours de l’Exposition Universelle, et une Médaille d’argent en 1900 pour l’Exposition Universelle suivante. Nommé Chevalier de La Légion d’Honneur en 1903, il était président de la Société des Peintres de Fleurs. Il décora également le Salon du Passage de l’Hôtel de Ville de Paris avec A.Cesbron. Peintre extrêmement doué, Georges Jeannin était également un musicien de talent.
Riche d’une histoire de près de deux siècles, Christofle conserve un patrimoine exceptionnel. Des milliers de pièces et de documents (photos, dessins, imprimés…) illustrent l’histoire d’une entreprise de renommée internationale, mais aussi celle de la création et des arts décoratifs à travers un métier l’orfèvrerie, enfin l’évolution du savoir vivre et des arts de la table depuis le XIXe siècle.
Eugène Boudin est né à Honfleur, en Normandie, fils de Léonard-Sébastien Boudin, marin et de son épouse Marie-Félicité Buffet.
Le Corbusier naît sous le nom de Charles-Edouard Jeanneret. Il se passionne très vite pour l’architecture et puise ses inspirations dans les nombreux voyages qu’il effectue durant sa jeunesse (Europe, Afrique du Nord, Balkans). Installé à Paris depuis 1917, il participe à la création de l’Esprit nouveau, une revue d’art et d’architecture dans laquelle il prend le pseudonyme du Corbusier. Par la suite, il se fait connaître par des ouvrages décrivant ses techniques et sa vision de son art (Vers une architecture, 1923 ; Urbanisme, 1924). Il met en oeuvre ses théories dans plusieurs chantiers, alliant toujours l’esthétique à la fonctionnalité. Dès 1928, Le Corbusier prend part aux Congrès internationaux d’architecture moderne. Dans la Charte d’Athènes, il présente ses conceptions de l’architecture liée à la vie sociale et quotidienne urbaine. Au lendemain de la guerre, il propose ses « Unités d’habitation » et réalise la Cité radieuse de Marseille. Grand théoricien, il poursuit ses publications avec le Modulor (1950), présentation de l’architecture moderne. L’année suivante, il se rend en Indes pour réaliser de nombreux établissement de Chandigarh (le Capitole, le palais de justice, le Secrétariat et le Palais des Assemblées). Grand architecte urbaniste moderne, le Corbusier marque profondément le XXe siècle.
Classé parmi les impressionnistes russes il est admis en 1885, à l’âge de 11 ans à l’école de dessin gratuite de sa ville natale de Voronej et c’est en 1894 qu’il est admis en qualité d’auditeur libre à l’Académie des Beaux Arts de Saint-Pétersbourg.
Dans l’atelier dirigé par Ilya Répine (1844-1930), Paul CHMAROFF rencontre Koustodiev, Ostroumov-Lebedeva,.. et c’est en 1899 qu’il reçoit le titre officiel de “peintre” ainsi qu’une bourse d’étude à l’étranger grâce à sa fresque historique “Malheur aux vaincus”.
En 1923, il part étudier à Rome pendant 2 ans avant de s’installer à Paris en 1924.
Membres d’un groupe constitué par l’Etat, les peintres officiels de la Marine se flattent de former l’ensemble artistique le plus ancien. Si Vernet fut honoré du titre de « Peintre de la Marine du Roi », le Corps auquel appartiennent les peintres de la Marine aujourd’hui n’a été créé officiellement qu’en 1830.
Né à Odessa en mai 1873, arrivé à Paris en 1892 avec son maître Vereschaguine, Elie-Anatole PAVIL travaille avec Bouguereau et Detaille.
Jules Dalou est très remarqué très jeune par CARPEAUX qu’il considèrera toujours comme son père spirituel , DALOU s’est formé dès l’âge de 14 ans à la Petite Ecole puis à l’Ecole des Beaux-Arts (ateliers de DURET et ABEL DE PUJOL) qu’il quitte en 1865, après 3 échecs au concours pour le Prix de Rome.
Peintre espagnol, José Cruz-Herrera est le descendant du peintre andalou du XVIIème siècle Francisco Herrera le Vieux. Il suit un enseignement artistique à Séville et à Madrid, puis visite Paris et la Belgique. Après sa première exposition à Madrid en 1915, il part pour l’Amérique du Sud. Il séjourne à Monte-Video, Buenos Aires où il est très apprécié pour ses portraits. De retour en Europe, il expose à Venise, Londres, Paris ainsi qu’en Espagne et reçoit plusieurs médailles. Il découvre le Maroc au cours d’un bref séjour puis, fasciné par ce pays, décide de s’y installer définitivement en 1923, à Casablanca. La ville connaît alors un rapide essor et les collectionneurs sont avides d’acheter des peintures pour agrémenter leurs nouvelles demeures. Jules-Henri Derche, créateur de meubles et décorateur, est l’un des principaux artisans de la vague de prospérité artistique. Il expose les œuvres de Cruz-Herrera dans sa galerie et ce dernier s’y façonne une réputation durable. Il sera ainsi exposé, pendant plus de trente ans, dans plusieurs galeries de Casablanca ainsi qu’au Salon Artistique de l’Afrique Française.
Fasciné par la beauté des femmes marocaines, Cruz Herrera réalise ici l’un de ses plus grands chefs d’œuvre. Grâce à une description authentique des visages, il nous plonge dans son intimité et son amour pour son modèle fétiche (qu’il peignit jusqu’à sa mort) grâce à un subtil jeu de regard.
Roger Chapelet fait partie de la « trilogie »des trois grands peintres reporters, du vingtième siècle:
Le sculpteur français, connu aussi bien pour ses oeuvres que pour sa relation avec Camille Claudel, est né le 12 novembre 1840 et mort le 17 novembre 1917.
En 1864 il rencontre Rose Beuret, une ouvrière couturière âgée de 20 ans qui lui servira de modèle et deviendra sa maîtresse et sa future épouse, et avec qui il aura un fils Auguste Eugène Beuret en 1866, qu’il ne reconnaitra jamais. Rose fut plusieurs fois le modèle de Rodin, témoignant de son évolution stylistique, de « Jeune fille au chapeau fleuri » en 1865, particulièrement imprégné par le style charmant du XVIIIe, en passant par « Mignon » en 1869, puis « Bellone », exécutée en 1878 après son retour de Belgique.
Dessinateur racé, Gaston Sebire brosse de vastes compositions, dans une gamme de gris distingués, qui le font comprendre dans le mouvement néo-réaliste qui suivit la mort de Francis Gruber
Georges Valmier est un peintre français né en 1885 et mort en 1937. Son œuvre traverse les grands courants modernes de l’histoire de la peinture, de ses débuts impressionnistes, puis le cubisme qu’il découvre vers 25 ans, et enfin l’abstraction à partir de 1921 comme une réponse finale à ses recherches.
Maurice Estève accordera à la galerie Louis Carré, un contrat en 1942 qui lui permettra dès lors de vivre de son œuvre.
Georges Artemoff part en convalescence à Bourg Saint Maurice(16) et pendant cette période, son adresse est chez Zadkine à La Ruche. Il fait le portrait de Sophie de Pompignan, des paysages et toute une série de tableaux ayant comme thème les contes russes.
Ossip Zadkine naît le 14 juillet 1890 à Vitebsk en Biélorussie. En 1905, ses parents l’envoient dans le Nord de l’Angleterre, le pays natal de sa mère. Il se nomme Joe Zadkine jusqu’en 1914. Après avoir achevé ses études au Regent Street Polytechnicum et à l’école centrale d’artisanat de Londres, le jeune artiste se rend à Paris en 1909. Là, Ossip Zadkine s’inscrit à l’Ecole des Beaux-Arts qu’il quitte cependant peu de temps après pour travailler désormais en tant qu’artiste indépendant.
Peintre très productif (plus de mille toiles), d’Espagnat utilise les couleurs franches des fauves (Méditerranée, v. 1902, Nice, M. B. A.) en les soulignant toutefois de cernes appuyés, dans un style proche de celui de Renoir (à qui il rend souvent visite à Cagnes avec son ami Valtat). Sa peinture à tendance intimiste évoque Bonnard et Vuillard dans des portraits d’écrivains et d’artistes (Paul Valéry,1910 ; André Mare, 1931), des scènes en plein air, des compositions à plusieurs personnages (lesCouseuses, 1898 ; la Pergola, 1907, Paris, Orsay) et des natures mortes (Fleurs, v. 1939, Saint-Tropez, musée de l’Annonciade). Son activité est multiple : dessinateur dans le Courrier français puis le Rire,illustrateur pour les Oraisons mauvaises de Rémy de Gourmont (1897), le Centaure de Maurice Guérin (1900) et l’Immortel d’Alphonse Daudet (1930) ; peintre de décorations murales à Vilennes-sur-Seine pour la villa du Dr Vian (1900), pour la mairie de Vincennes (1936), le paquebot Normandie (1935) et le palais du Luxembourg (1939), il exécute également des décors de théâtre pour Fantasio de Musset (1912) et le Barbier de Séville de Beaumarchais (1934).
Paul-César Helleu (1859-1927)
Retrouvez notre article : Les Fers de César sur Expertisez Magazine
Damien Hirst est né en 1965 à Bristol. Depuis les années 1980, Hirst réalise toutes pratiques possibles concernant l’art contemporain : sculptures, peintures, dessins, vidéos… en les présentant souvent en forme de série. Son oeuvre le conduit à la naissance du courant des Young British Artists (YBAs): artistes contemporains britanniques qui sortent pour la plupart du Goldsmiths College à Londres.
Au-delà de la femme éphémère des Oulad Naïl, c’est le mythe de « Khadra »où la condition imposée à certaines femmes qu’il représente dans leur plasticité simple et crue. Mais la volupté émanant de ces teintes lumineuses et des couleurs chatoyantes exprime la beauté sans jamais sombrer dans la vulgarité.
Vers 1770
Bâti en chêne, placage de bois de violette, marqueterie de bois divers sur fond de sycomore, bronzes dorés, marbre blanc veiné
H. 0,87 m ; L. 1,275 m ; P. 0,6 m
Inv. J 394
Jacques Adnet« Nous trouverons le beau dans la noblesse et la simplicité » |
Texte extrait de la revue Elites Françaises N° Spécial 1948 |
En août 1888, a lieu la véritable rencontre avec Gauguin, Bernard est à Pont-Aven avec sa soeur Madeleine, de trois ans sa cadette. Gauguin et Bernard sont alors à un moment charnière de leurs évolutions artistiques respectives, ils se dirigent tous deux vers la synthèse conceptuelle et la synthèse formelle d’où nait le symbolisme de Pont-Aven: le « synthétisme » se traduit par une suppression de tout ce qui n’est pas mémorisé après la visualisation, les formes sont simples et la gamme de couleur est restreinte. En 1889 a lieu une exposition des peintres du groupe de Pont-Aven, au café Volpini à Paris.
Exclu de l'Atelier Cormon en 1886, il quitte Paris pour un voyage à pied en Normandie et en Bretagne. À Concarneau il rencontre Émile Schuffenecker (1851-1934) qui lui donne une lettre d'introduction à l'attention de Paul Gauguin. Bernard se rend à Pont-Aven mais il y a peu de contact avec Gauguin.
Bernard voit travailler Vincent à l'atelier Cormon avant de le rencontrer chez le père Tanguy, leur marchand de couleurs. Très rapidement, malgré leur différence d âge – Bernard a 20 ans – ils deviennent très proches, et Bernard vient souvent passer ses soirées à l appartement de la rue Lepic.
En septembre, ils travaillent ensemble à des portraits du père Tanguy.
En novembre, l exposition au « Grand Bouillon » regroupe Anquetin, Bernard, Lautrec, Koning, Guillaumin, les Pissaro…
Suite à une lettre de Bernard qui se dit déprimé et isolé, Vincent écrit à Théo : « Bernard est au fond un tel tempérament ! il est quelquefois fou et méchant mais certes ce n est pas moi qui ai le droit de le lui reprocher cela, parce que je connais trop moi-même la névrose, et je sais que lui ne me reprocherait pas non plus ».
C’est en examinant ces graphiques que l’on comprend le travail du créateur. L’escalier, la porte, le lampadaire, la table, Gilbert Poillerat les éclaire en décidant de leurs formes et de leurs volumes, car il ajoute à son art de décorateur les connaissances techniques de la forge.
Jules Pascin (1885-1930)
Jules Pascin ( 1885-1930 ), de son vrai nom Julius Mordecai Pincas est le fils un riche marchand, de la ville de Vidin en Bulgarie. Ses relations tumultueuses avec une tenancière de maison close, conduit son père à lui exiger de changer de nom. C’est ainsi qu’il décide de se faire appeler un jour Julius Pascin