Georges Jouve, plat en céramique - vendu
Georges Jouve en vente aux enchères
Georges JOUVE - Plat en céramique tourné à la main à cors rond sur talon annulaire galbé et bordure relevée à médaillon central à motif végétal en haut relief. Email vert cerné jaune sur fond vert foncé.
Signature monogramme sous la base.
Diam. 40 cm.
Pablo Picasso - Les céramiques
Picasso visite, en 1946, avec Françoise Gilot Poteries- Fleurs – Parfums, l’exposition annuelle de Vallauris et effectue ses premiers essais chez Suzanne et Georges Ramié (atelier Madoura). De retour, l’année suivante, avec plusieurs dessins et projets, Picasso commence ses premières créations. Séduit par la « ville aux cent potiers », Picasso s’y installe de 1948 à 1955, dans une villa sur les collines : son activité créatrice se répartit, alors, entre son atelier du Fournas où il crée de nombreuses sculptures et l’atelier Madoura pour les céramiques.
Pierre Bayle, une belle exposition dédiée à un céramiste de talent
Cette exposition prend tout son sens à la fois sur le sujet historique dominant la « terre sigillée », technique hautement ancestrale datée des grecs, et sur la personnalité artistique étonnante de Pierre BAYLE, en quelque sorte la matière et l’homme.
Pablo Picasso, Joueur de diaule et faune, Madoura, Céramique, Vente aux enchères du mercredi 16 novembre 2016
LOT N°25
Deux belles céramiques de Picasso s'envolent pour les Etats-Unis
Un collectionneur américain a de nouveau succombé au charme des céramiques de Picasso.
Pablo Picasso, cruchon hibou, pichet, VENDU
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Laurent Bouvier, le naturalisme japonais dans l'art français
Né le 20 septembre 1840 dans l’ancienne province française du Dauphiné, Laurent Bouvier ne s’installe à Paris qu’à l’âge de vingt et un ans. Poussé par une mère dévote à intégrer les troupes de zouaves pontificaux, il parviendra à se détourner de cette destinée et profitera de son voyage à Paris pour visiter musées et monuments. Ebloui par la profusion d’œuvres de la capitale, il est d’abord fortement marqué par les canons gréco-romains, tels qu’ils ont été compris en Occident dès la Renaissance.
De retour à Paris pour débuter des études de droit, Laurent Bouvier fait la rencontre du peintre Alfred Capelle qu’il se donnera pour maitre. Ce dernier conseille au jeune bouvier de fréquenter l’Académie Suisse où il fera de fameuses rencontres : Edouard Manet, Claude Monet, Jean-Charles Cazin, Henri Fantin Latour et Félix Bracquemond. Au contact de celui-ci, graveur à l’originalité remarquée, Laurent Bouvier décide de devenir céramiste. Alors que de nombreux ateliers franciliens avaient fait le choix de la faïence, pour la noblesse de sa matière, la sûreté d’exécution, Bouvier préfère la terre vernissée, conquis par l’authenticité de la poterie d’usage.
Egalement inspiré par les ébénistes André Charles Boulle et Pierre Gole, Laurent bouvier trouve sa conception : l’ornement placé comme élément structurel d’un décor. Il en fait une signature inimitable sur ses formes de prédilection : hauts vases balustres, grandes amphores élégantes dépourvues d’anses… Félix Bracquemond avait déjà anticipé son succès : « du jour au lendemain, son nom fut sur toutes les lèvres, on se disputa ses vases et ses plats ».
Laurent Bouvier portera surtout son attention sur l’Extrême Orient, en introduisant l’idée d’un naturalisme japonais dans l’art français, ce qui lui vaudra l’admiration du collectionneur et fervent japonisant Philippe Burty. En témoignent la pierre gravée comme une pierre lithographique, les arabesques, les nielles conçues avec la précision et la finesse du meilleur orfèvre.
Dessinateur, peintre, céramiste, Laurent Bouvier affiche aux côtés des modernistes après la guerre de 1870 dans la galerie du célèbre marchand Paul Durand-Ruel, rue des Petits Champs. Il parvient à combiner sur des mêmes œuvres l’ornement, la faune et la flore. Il réinvente véritablement la nature morte qui ne se trouve plus posée sur la toile mais bien à la surface d’une poterie.
Au cours des années 1870, Laurent Bouvier participe à la mutation des arts décoratifs, transformant l’artisan en artiste. A l’instar des peintres impressionnistes, il crée des variations flamboyantes et emprunte à la féerie florale des émaux asiatiques, ainsi qu’à l’Egypte ancienne et à la Grèce Antique. La composition, par ses camaïeux de couleurs et de nuances, envahit toute la surface du plat. La céramique devient l’égale de la peinture.
Malgré un mal inexorable, dont l’acharnement aura définitivement raison de ses forces le 13 Décembre 1901, Laurent Bouvier exposera six œuvres au Musée centennal de l’exposition universelle de 1900, éphémère parangon des arts décoratifs.
C’est avec tout son talent que Laurent Bouvier a entrepris de convaincre une nation occidentale d’envisager l’art céramique à la manière de l’extrême orient. « Au delà d’une œuvre qui se perçoit aujourd’hui comme l’exacte transcription des préoccupations esthétiques d’une époque, c’est l’élévation de la discipline à l’égal de celle des beaux arts qu’il convient aussi de retenir » (Marc Ducret, historien de la céramique).
Georges Jeanclos, influence Zen
Georges Jeanclos, pseudonyme de Georges Jeankelowitsch, né le 9 avril 1933 à Paris et mort le 30 mars 1997 à Paris, est unsculpteur français.
Les Céramiques de Fernand Léger
Dès 1937, Fernand Léger s’intéresse à la décoration murale. S’il utilise la peinture pour des créations telles que Le Transport des forces, commande de l’Etat pour le pavillon français de l’Exposition universelle et la maison de Rockefeller, ses décorations murales pour l’hôpital de Saint-Lô et le restaurant de La Colombe d’or à Saint-Paul-de-Vence sont respectivement réalisées en mosaïque et en céramique. L’intérêt de l’artiste pour cette dernière technique va croissant et dès 1950, il vient régulièrement à Biot où l’un de ses anciens élèves, Roland Brice et son fils Claude, tous deux céramistes, sont installés. Une collaboration fructueuse s’établit alors entre le peintre et les céramistes qui travaillent à partir des dessins de l’artiste.
Cette exposition présente environ quatre-vingt œuvres du musée et de collections particulières, des documents et des photographies qui témoignent de la créativité de Léger dans ce domaine, ainsi que des œuvres préparatoires et différents essais.