La production de whisky japonais a commencé autour de 1870, mais la première production commerciale a eu lieu en 1923 lorsque la première distillerie du pays, Yamazaki, a été créée. Plusieurs distilleries produisent du whisky au Japon. Les plus connues et les plus importantes appartiennent aux groupes Suntory et Nikka. Elles produisent et commercialisent aussi bien des single malt que des blends. Les japonais découvrent officiellement le whisky le lorsque la flotte du commodore américain Matthew Perry débarque à Kanagawa, ce dernier offrant à l'empereur divers cadeaux diplomatiques, quatre volumes des Oiseaux d'Amérique, des revolvers, des machines agricoles, un télescope et du whisky Bourbon. Un fût est réservé à l'empereur du Japon, tandis que les autres destinés à ses conseillers servent à faire découvrir le whisky à la population japonaise. Dès la fin du xixe siècle, des sociétés nippones tentent de fabriquer du whisky à base de riz ou de maïs mais leurs essais ne sont pas concluants. Une des personnes essentielle dans l’histoire du whisky japonais est Masataka Taketsuru. Il part étudier l’art de la distillation du whisky en Écosse en 1918 à l’Université de Glasgow et dans les distilleries de Longmorn, de Bo'ness et d'Hazelburn, et ramène au Japon cette technique deux ans plus tard. Il participe alors à la création des deux premières distilleries de whisky japonais. Il collabore tout d'abord avec Shinjirō Torii pour créer la toute première distillerie de whisky japonais à Yamazaki en 1924 pour Kotobukiya (壽屋/寿屋 ), l'ancêtre de Suntory. Il crée ensuite, en 1934, sa propre société, Dainipponkajū, qui prendra plus tard le nom de Nikka. Il installe sa distillerie à Yoichi sur l’île de Hokkaidō.