Le saviez-vous ? (Château Mouton Rothschild) : Le château Mouton Rothschild édita deux d’étiquettes différentes pour le millésime 1993 l’une avec l’œuvre controversée du peintre Balthus (pseudonyme du Comte Balthazar Klossowski de Rola) l’autre vierge destinée à l’export, en particulier pour le continent américain. Balthus, Balthasar Kłossowski né à Paris le 29 février1908, mourut à Rossinière (Suisse) le 18 février 2001. Peintre discret et mystérieux, il sera dès 1934 à l’occasion de sa première exposition, une figure très controversée. Pointé du doigt pour ses tableaux de jeunes filles nubiles, souvent peintes dans des poses ambiguës, l’oeuvre "Thérèse rêvant" peinte en 1938 à fait débat bien des années après la mort du peintre.
ll serait aisé de penser que le champagne Clicquot est né avec madame Clicquot Ponsardin, mais il n'en est rien ! La maison de négoce de vins fût fondée le 3 janvier1772, par Philippe Clicquot. Son fils, François-Marie en deviendra par la suite le directeur. En 1789, il épouse celle qui deviendra " la Grande Dame de Champagne", Barbe Nicole Ponsardin, elle a 22 ans. A la mort de son mari en 1805 elle à 27 ans, jusque là elle s'était uniquement consacrée à l'éducation de leur fille Clémentine. Elle convaincra sa belle famille de ne pas vendre les vignes afin de reprendre "l'affaire familiale". Après un veuvage de quatre mois pendant lesquels elle va s'employer à trouver des capitaux et des associés naîtra la Maison Veuve Clicquot, en 1810 elle y ajoutera son propre nom : Ponsardin.
La production de whisky japonais a commencé autour de 1870, mais la première production commerciale a eu lieu en 1923 lorsque la première distillerie du pays, Yamazaki, a été créée. Plusieurs distilleries produisent du whisky au Japon. Les plus connues et les plus importantes appartiennent aux groupes Suntory et Nikka. Elles produisent et commercialisent aussi bien des single malt que des blends. Les japonais découvrent officiellement le whisky le lorsque la flotte du commodore américain Matthew Perry débarque à Kanagawa, ce dernier offrant à l'empereur divers cadeaux diplomatiques, quatre volumes des Oiseaux d'Amérique, des revolvers, des machines agricoles, un télescope et du whisky Bourbon. Un fût est réservé à l'empereur du Japon, tandis que les autres destinés à ses conseillers servent à faire découvrir le whisky à la population japonaise. Dès la fin du xixe siècle, des sociétés nippones tentent de fabriquer du whisky à base de riz ou de maïs mais leurs essais ne sont pas concluants. Une des personnes essentielle dans l’histoire du whisky japonais est Masataka Taketsuru. Il part étudier l’art de la distillation du whisky en Écosse en 1918 à l’Université de Glasgow et dans les distilleries de Longmorn, de Bo'ness et d'Hazelburn, et ramène au Japon cette technique deux ans plus tard. Il participe alors à la création des deux premières distilleries de whisky japonais. Il collabore tout d'abord avec Shinjirō Torii pour créer la toute première distillerie de whisky japonais à Yamazaki en 1924 pour Kotobukiya (壽屋/寿屋?), l'ancêtre de Suntory. Il crée ensuite, en 1934, sa propre société, Dainipponkajū, qui prendra plus tard le nom de Nikka. Il installe sa distillerie à Yoichi sur l’île de Hokkaidō.
Le vin est tendance, à la fois dans nos verres et sur les marchés. On cultive le terroir et l’art de vivre raffiné. Les consommateurs en redemandent. Le vin est à son apogée et ne connait plus les frontières, il traverse les océans avec des prix qui s’envolent. La Chine, la Russie et les autres pays émergents s’émerveillent devant les bouteilles de Bordeaux et de Bourgogne, puis tirent les prix vers le haut.