Hassan El Glaoui

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Hassan El Glaoui

Hassan El Glaoui a marqué son penchant pour le dessin et la peinture dès sa tendre enfance. Il doit sa carrière au Premier ministre Winston Churchill qui recommanda à son père, le Pacha El Glaoui, de ne pas contrarier la vocation de son fils. Electron libre de la galaxie picturale marocaine, Hassan El Glaoui s’est tracé son propre cheminement, loin des préoccupations modernistes de sa génération. Franchement figurative, la peinture d’El Glaoui est renommée pour sa thématique sur le cheval et la fantasia. Il a réussi ainsi à sublimer la relation fusionnelle entre le cavalier et sa monture, réveillant ainsi notre sensibilité à un mode de vie et d’existence aujourd’hui disparu ou en voie de l’être. Loin de se cantonner aux chevaux, Hassan El Glaoui peint également portraits et natures mortes.

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Christofle

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Christofle

Patrimoine

Riche d’une histoire de près de deux siècles, Christofle conserve un patrimoine exceptionnel.  Des milliers de pièces et de documents (photos, dessins, imprimés…) illustrent l’histoire d’une entreprise de renommée internationale, mais aussi celle de la création et des arts décoratifs à travers un métier l’orfèvrerie, enfin l’évolution du savoir vivre et des arts de la table depuis le XIXe siècle.

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Charles Lapicque, entre figuration et abstraction

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Qui était Charles Lapicque ?

Né en 1898 à Taizé en France. De 1925 à 1943, Charles Lapicque pratique la peinture en parallèle à son métier d’ingénieur en électricité. Après la Seconde Guerre mondiale, il se consacre exclusivement à la peinture et travaille comme peintre de la Marine de 1948 à 1966, ce qui lui permet de voyager dans le monde entier. Charles Lapicque est mort en 1988 à Orsay en France.

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Francis Bott, abstraction

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Qui était Francis Bott ?

À l’instar de sa vie, la carrière artistique de Francis Bott est également marquée par les changements et l’instabilité : dans les années 1930, alors qu’il commence dans le style de la Nouvelle Objectivité (Neue Sachlichkeit), ses relations avec Max Ernst et son amitié avec Francis Picabia, ainsi que son intérêt pour Salvador Dalí dans les années quarante, le mettent directement sur la voie du surréalisme. En 1948, Francis Bott se tourne vers l’abstraction qui est, selon ses propres termes, « le nouveau langage universel de l’art d’avant-garde. » Sa rencontre avec Alix de Rothschild en 1952 contribue fortement à sa reconnaissance artistique ; elle lui achète un premier tableau et lui accorde une bourse d’une année. Il acquiert ainsi durant les années 1950 et 1960 un mode d’expression personnel qui consiste à appliquer des couleurs à la spatule, notamment le célèbre bleu de Bott (Bott-Blau). Il en résulte une œuvre autonome qui associe des thèmes abstraits et des couleurs fortes. Ce sont-là ses œuvres les plus convaincantes. La reconnaissance artistique de Francis Bott s’affirme. Durant l’été 1962, il est chargé de cours invité à l’Institut des Beaux-Arts de Hambourg. Depuis le début des années 1960, ses travaux sont exposés dans de nombreuses galeries d’Europe. Dans sa dernière phase de création qui commence dans les années 1970 et témoigne à partir de 1976 environ d’un retour à ses racines surréalistes, Bott reprend ses formes d’expression éruptives ; ses toiles et ses gouaches sont maintenant des « constructions » spatiales. Elles deviennent moins hermétiques, font de nouveau une place aux représentations de formes humaines et reflètent la sérénité de l’âge. Francis Bott lui-même voit, à la fin de sa vie, ses travaux abstraits et surréalistes comme une œuvre homogène, comme la synthèse du travail de toute une vie.
Bibliographie

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Marcel Leprin

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Qui était Marcel Leprin ?

Marcel Leprin est né à Cannes en 1891 mais a surtout vécu à Marseille, très vite livré à lui-même, mi-aventurier mi-bohème. Il a une trentaine d’années quand il commence à peindre sur le vieux port. Après la guerre, il rejoint Paris et erre sur la Butte depuis plusieurs jours, sans espoir ni argent, quand Achille Depoilly, serrurier rue Chevalier-de-la-Barre, le remarque sur un banc de la place du Tertre, affamé et engourdi par le froid, un samedi soir neigeux… Il l’invite à le suivre et à se réfugier chez La Mère Catherine, où il se rend avec sa femme et des amis. Un bol de bouillon gras, un bœuf gros sel et une bouteille de vin rouge réconfortent le méridional qui se confie  » Je suis peintre. Ayant entendu parler de Montmartre par un compatriote, le sculpteur Verdilhan, dont le frère, Mathieu, peintre également et mort avant la guerre avait vécu ici, j’ai eu envie de travailler sur la Butte. Mais la malchance m’a terrassé. Je n’ai plus rien « . André Utter dînait ce soir-là avec ses amis. Il écoute l’inconnu et fait aussitôt circuler un chapeau pour recueillir les oboles, trouve un hôtel à l’infortuné et le lendemain lui apporte de la toile et des couleurs… Jean Vertex, qui relate les faits dit précisément :  » A la table voisine, une douzaine d’artistes réunis autour d’Utter écoutaient la confession « . Il avance l’idée des apôtres réunis au temple de Mère Catherine ! Il est vrai qu’André Utter, châtelain de Saint-Bernard reçoit tout Montmartre le soir rue Cortot…
Reverdy le sait, il vit en dessous de chez lui. Il est excédé par le tapage nocturne et par les perpétuelles vexations qu’il subit le jour. N’y tenant plus, un soir de mars à 22 heures, il tirera deux coups de revolver dans la fenêtre de l’atelier de Utter en lui criant  » Bientôt ce ne sera plus dans la fenêtre mais sur vous que je viserai, à la tête ! « . Convoqué au commissariat, Pierre Reverdy, 35 ans, correcteur d’imprimerie, niera les menaces. A l’écart des revolvers et des projecteurs, sans témoins, Alphonse Quizet aidera bien plus le Marseillais. Marcel Leprin était un  » pur  » ; l’argent n’est que  » Vil métal  » à ses yeux. Il refusait l’idée d’en posséder ainsi que tout autre travail pour en gagner… A la même époque, au théâtre de l’Œuvre, André Breton provoquait la salle de son annonce grinçante :  » Honneur, honneur à l’argent ; l’homme qui a de l’argent est un homme honorable.  »
 

Tableau de Marcel Leprin vendu sur Expertisez : Marcel Leprin, jeune femme, dessin au crayon et gouache

 

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