Gen Paul, peintre de Paris

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Gen Paul, peintre de Paris

Dans les années 1919-1920, Gen Paul apprend la technique de la gravure auprès d’Eugène Delâtre, qui imprime les eaux-fortes dans son atelier, rue Lepic. Le peintre réalise des petits tableaux, des vues de la Butte, modèles pour des aquatintes dont le tirage dépend du succès de chaque sujet. La plupart non numérotées, elles sont parfois signées Paul Trélade ou Eugène Lautral. A la fin des années 20, pendant sa période expressionniste il grave au burin ses sujets favoris, des musiciens, des maternités, des portraits. Il ne numérote pas toujours ces superbes estampes, et les signe parfois. Vers la fin des années 30, il grave quelques burins, dont des portraits de Céline ; l’un d’eux est reproduit dans “Le Figaro” du 4 décembre 1998, à l’occasion de la mise en vente à Drouot du manuscrit “Normance”, deuxième volume de l’ensemble “Féerie pour une autre fois”, ainsi que celui des “Entretiens avec le professeur Y”, textes écrits dans l’immeuble de la rue Girardon. Après la seconde guerre, Gen Paul réalise un assez grand nombre de lithographies, en noir, en sépia et en couleurs, en petite dimension ou en format jésus, toujours signées et numérotées (ou en E.A.).

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Gio Pomodoro

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Gio Pomodoro

Né en 1930 à Orciano di Pesaro, le sculpteur italien Giò Pomodoro est mort samedi 22 décembre. Installé à Milan, il avait commencé d’exposer en 1954 à la Galleria Numero de Florence, puis dans des galeries de Venise, Milan et Rome. En 1956, il est invité à la Biennale de Venise, et, en 1959, il participe à la première Documenta de Kassel. Dès lors sculpteur établi, comme son frère Arnoldo, Giò Pomodoro a exposé plus d’une centaine de fois dans des musées européens et américains, notamment à la Tate de Londres et au musée Hirshorn à Washington. La continuité caractérisait son travail abstrait. «Chacune de mes oeuvres est liée à la précédente et à la suivante, même si ce n’est pas de façon linéaire», expliquait-il, divisant sa carrière en quatre moments : «Signes en négatifs» (1953-1959) ; «Surfaces sous tension» (1958-1972) ; «Travaux en pierre» (1970-1980) ; et «OEuvres monumentales en pierre et bronze» (1980-2002). Giò Pomodoro avait réalisé des sculptures dans des lieux publics, comme le Pont des Martyrs, en 1980, pour la ville de Ravenne, ou le Lieu des quatre points cardinaux, en 1991, pour un parc dans la ville médiévale de Taino près de Milan. En 2000, il a reçu pour l’ensemble de sa carrière le Contemporary Sculpture Award de New York. Plusieurs projets monumentaux étaient en cours lorsque Giò Pomodoro s’est éteint à l’âge de 72 ans.

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Art Chinois

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Art Chinois

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Loin des clichés habituels, l’art chinois contemporain est le reflet de la Chine moderne, de ses ambitions et de ses contradictions. Les artistes expriment dans leurs oeuvres les nombreux paradoxes qui caractérisent la société chinoise actuelle : croissance phénoménale de l’économie rendue possible par une main d’oeuvre bon marché venu des campagnes, explosion urbaine, déshumanisation et vide du monde spirituel, richesse fulgurantes, inégalités croissantes, les effets de la censure… un bouillonnement qui ne laisse pas indifférent les artistes, avec ce regard souvent mi amusé, mi cynique sur le developpement de leur pays.

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Hommage à Zao Wou Ki, une cote en hausse

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Zao Wou Ki, un artiste dont la cote monte encore et encore !

L’inventaire de ses expositions dans des galeries, de ses rétrospectives dans des musées, des commandes et des distinctions qu’il a reçues serait interminable. A partir des années 1980, sa notoriété gagne l’Asie, Singapour – où il travaille avec l’architecte Ieoh Ming Pei –, Hongkong, Taiwan, le Japon, la Corée.

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André Arbus

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André Arbus

André Arbus, né à Toulouse le 17 novembre 1903, appartient à une vieille famille d’ébénistes toulousains. Il passe par l’École des Beaux Arts de Toulouse et dès 1925 il participe à l’Exposition Internationale, puis régulièrement, aux Salons des Artistes Décorateurs et d’Automne.

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