Georges Guyot : le combat d'une lionne et d'une panthère aux enchères

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Parmi les sculptures de Georges Lucien Guyot, quelle est la mieux cotée : une panthère ou une lionne ? 

Pour comprendre la pertinence de cette question, il faut savoir que Georges Guyot est l'un des grands sculpteurs animaliers de la période Art Déco. 

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Les peintures de Jean-Pierre Cassigneul nous invitent au voyage

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Les paysages de Jean-Pierre Cassigneul sont lumineux, les femmes sont séduisantes, les parcs et les jardins sont bien entretenus.

 L'artiste nous transporte à Deauville, sur le lac Léman ou au bois de Boulogne. Les personnages qui animent la composition - essentiellement féminins - semblent nous attendre pour partager avec eux leur douceur de vivre.

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Charles Camoin, quelle cote sur le marché de l'art ?

charles-camoin-cote-estimation Charles Camoin, bouquet de fleurs

Charles Camoin, un grand coloriste

Avec Matisse, Rouault et Marquet, Charles Camoin est l'un des élèves illustres de l'atelier de Gustave Moreau.Très lié avec Marquet, dont il a laissé un beau portrait (1904-1905, musée national d'Art moderne, Paris) ; il est impressionné par Cézanne, qu'il rencontre en 1902 et dont l'influence est sensible dans le Portrait de sa mère(1904), et surtout par Matisse avec qui il renoue après 1904 : « Mon instinct de coloriste me rapprochait de lui, mais ce qui restait chez moi du domaine de l'instinct devait très vite se développer chez lui en théorie. Théorie d'exaltation qui devint ce que l'on a appelé le fauvisme, et que, personnellement, je n'ai jamais suivie systématiquement », écrivait-il en 1955. Malgré ces réserves, il n'en reste pas moins que l'essentiel de son œuvre se place alors sous le signe de la peinture fauve, par la facture très libre et l'irréalisme du coloris sinon par sa violence : cinq toiles de lui figurent d'ailleurs à la fameuse exposition du Salon d'automne de 1905, qui voit le baptême du mouvement. Très réservé à l'égard du cubisme (« Que de faux grand style et de parti pris dans tout cela ! », écrivait-il en 1918), Camoin ne participera plus ensuite à aucun mouvement d'avant-garde : il est significatif qu'en 1918 il rende visite à Renoir vers qui il reporte désormais son admiration. Sa peinture, qu'il adoucit peu à peu (La Coupe bleue, 1930, musée national d'Art moderne), se vend bien et lui permet une fin de vie paisible, partagée entre Paris et Saint-Tropez et ponctuée par quelques grandes expositions.

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Henri Lebasque, cote et estimation

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Quelle est la valeur d'un tableau d'Henri Lebasque ?

Qui était Henri Lebasque ?

Henri Lebasque naît en 1865 à Champigné. En 1885, il étudie à l’Ecole des beaux-arts de Paris. Une fois ses études terminées, il intègre l’atelier de l’artiste Bonnat et participe dorénavant régulièrement aux expositions de l’association d’artistes et des Salons parisiens. Il cultive en outre l’échange avec de jeunes artistes, notamment Vuillard et Bonnard, fondateurs du mouvement des « Nabis » et de celui des Intimistes.
En 1903, il fonde avec Matisse et d’autres artistes le Salon d’automne qui se déroulera au Petit Palais à Paris. Dès 1912, un groupe d’artistes expose au Salon qui sera plus tard connu sous le nom des « Fauves » – un nom qui fait allusion à leur style artistique. Tout comme les Fauves, Lebasque change sa façon de travailler, en créant des aplats de formes et de couleurs, qui donnent une toute autre subtilité à ses œuvres.
Henri Lebasque se rend en 1924 au Cannet où son ami artiste Bonnard et lui partageront le même modèle pour leurs études picturales. Critiques d’art et artistes qualifient Henri Lebasque de « peintre de la joie et de la lumière ». Les sujets plaisants qu’il affectionne et la joie évidente qui transpire dans sa manière de traiter formes et couleurs lui valent estime et admiration. En 1937, le peintre décède au Cannet, dans les Alpes Maritimes. Une première rétrospective de son œuvre ne lui sera consacrée que vingt ans après sa mort, au musée des Ponchettes à Nice.

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Armand Guillaumin, cote et estimation

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Armand Guillaumin, quelle valeur pour un tableau d'Armand Guillaumin ?

Qui était Armand Guillaumin ?

Jean-Baptiste-Armand Guillaumin, paysagiste français et aquafortiste, naît le 16 février 1841 à Paris. Il passe sa jeunesse à Moulins-sur-Allier. A l’âge de 17 ans, il s’installe chez son oncle à Paris et commence sa formation d’employé de commerce. Pendant son temps libre et ses soirées, Jean-Baptiste-Armand Guillaumin prend des cours de dessin chez le sculpteur Louis Denis Caillouette (1791 – 1868). A partir de 1860, il a un poste fixe à la direction de la société française de chemins de fer. Il fréquente l’Académie Suisse à partir de l’année suivante. Il entretient des contacts avec Paul Cézanne (1839 – 1906) et Camille Pissaro (1830 – 1903).

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