Bryen, le jubilatoire
L'oeuvre de Camille Bryen
Dans l'effervescence maintenue à Saint Germain des Près par le couple Sartre-Beauvoir, Camille Bryen prolongeait l'esprit dada des années 20. Il venait de Nantes (le pays de Jacques Vaché, l'un des précurseurs du surréalisme), il avait musardé dans les zones de l'avant-garde qui recueillait à la fois l'héritage de Duchamp et la force poétique générée par les marginaux. Il s'intéresse à toute les formes d'expression. On le voit "oublier" dans la forêt des objets insolites. On est là dans l'esprit de l'errance inspirée et la quête du mystère. Il s'en prend à la lettre, veut lui arracher une nouvelle signification, il créé des alphabets nouveaux, grâce à l'utilisation de verres cannelés, aborde le collage. Et tel qu'il se voit se refait une tête à donner le tournis, celui qui le prenait quand, dans la rue, il riait de tout et voyait ce que personne d'autre voyait dans les choses. Ses dessous, la malice qui y était tapie ; c'était un merveilleux compagnon de route.
Jean-Baptiste Carpeaux (1827-1875)
Sculpture de Jean-Baptiste Carpeaux en vente aux enchères
La frileuse
Jean-Baptiste Carpeaux : Une figure majeure de la sculpture française
Qui était Jean-Baptiste Carpeaux ?
Jean-Baptiste Carpeaux, fils d'un maçon et d'une dentellière de Valenciennes, s'est forgé un destin d'exception, étroitement lié à la "fête impériale" sous le règne de Napoléon III. Il se distingue nettement dans le milieu artistique de son temps, incarnant également l'une des plus parfaites figures de l'artiste romantique "maudit". Sa carrière fulgurante s'étend sur une quinzaine d'années marquée par une passion inébranlable pour ses sujets, qu'ils soient personnels ou commandés, tels que le pavillon de Flore du Louvre ou La Danse pour l'Opéra de Charles Garnier.