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Francesco Bores, un peintre coté

Francesco Bores, un peintre coté

Francisco Borès, (6 mai 1898, Madrid - 10 mai 1972, Paris) est un artiste peintre espagnol appartenant à la nouvelle École de Paris.

 
Après ses études Francisco Bores López entre en 1916 à l'académie de Cecilio Pla, où il demeure trois ans, et réalise au Prado des copies de Velasquez, Goya et Titien. Il participe à partir de 1922 aux salons officiels puis collabore à différentes revues.
Francisco Bores décide en 1925 de partir à Paris, s'installe à Montparnasse et fait la connaissance de Picasso et Juan Gris. Après de premiers contacts avec les marchands Jacques Bernheim et Léonce Rosenberg, il présente une première exposition personnelle à la galerie Percier en 1927, qui lui vaut un article élogieux de Tériade dans la revue Cahiers d'art. Il rencontre alors Jules Supervielle, Max Jacob, Jean Cocteau, Raymond Radiguet, Aragon, André Breton, Paul Éluard, Man Ray, André Beaudin.
 
En 1929 Francisco Bores séjourne à Grasse et Cagnes avec Taïa Perewoska, qu'il a rencontrée l'année précédente à Paris au café du Dôme et qu'il épouse en 1930, passant l'été auprès de Tériade puis de Picasso. Sa fille Carmen naît en 1931. Il fait la même année la connaissance des sculpteurs Alberto Giacometti et Henri Laurens. Exposant régulièrement à la galerie Vavin-Raspail, il passe en 1933 des vacances à Varengeville avec Pierre Reverdy, y rencontrant Braque puis, pour des raisons économiques, rentre avec sa famille à Madrid chez sa mère.
 
Francisco Bores expose à Londres en 1934 avec André Beaudin et Salvador Dali et participe à l'exposition Minotaure organisée par E. L. T. Mesens au palais des Beaux-Arts de Bruxelles. En 1935 il signe un contrat avec Daniel-Henry Kahnweiler, directeur de la galerie Simon et retourne à Madrid jusqu'à la guerre civile. Son fils Daniel (hommage à Kahnweiler) naît en 1937. Après le déclenchement de la seconde guerre mondiale Bores s'installe en 1940 à Saint-Jean-de-Luz, où il rencontre quotidiennement Matisse.
 
De retour à Paris en 1941, il participe à l'exposition des Vingt jeunes peintres de tradition française, retourne en 1943 à Madrid avec sa famille qui y demeure jusqu'en 1945, mais revient à Paris tandis que paraît Cinq peintres d´aujourd´hui, Borès, Beaudin, Gischia, Estève, Pignon (texte de Roger Lesbats), édité par André Lejard. Il fait la connaissance des peintres espagnols Tàpies, Lobo, Xavier Oriach, Parra, Pelayo, Palazuelo. Participant à de nombreuses exposition collectives en France et à l'étranger, il présente des expositions personnelles à la Galerie de France (1946 et 1949), à la galerie Apollo de Bruxelles (1946), à la galerie Pierre (1950), à la galerie Louis Carré (1954, 1956, 1957 et 1962), chez Pierre Berès (1960).
 
Francisco Bores réalise en 1961 une série de lithographies pour l'illustration des œuvres complètes d'Albert Camus publiées par l'Imprimerie nationale. Il expose à la galerie Villand et Galanis, aux côtés de Chastel, Estève, Jacques Lagrange, Gischia, Lapicque, en 1964, 1966 (préface de Roger van Gindertael) et 1967.
 
Après sa mort une cinquantaine d'expositions de ses œuvres ont été organisées dont d'importantes rétrospectives, notamment à la galerie Villand et Galanis (1975), au Musée d'histoire et d'art de Luxembourg (1976), à Madrid (1976), à Artcurial (Paris, 1982), au musée de Santander (1985) et au musée national Reine Sophie de Madrid (1999). Source 
 

La cote de Francisco Bores est au beau fixe !

Nature morte aux citrons est une huile sur toile de 50 x 65 cm adjugée 15.000 euros, Nino dalante de una mesa a séduit un collectionneur à plus de 36.000 euros. Certains sujets de plus petites domensions sont encore accessibles autour de 1.000 euros, mais la tendance est à la hausse.

La valeur d'une œuvre sur papier, gouache ou aquarelle, oscille entre 2.000 et 3.000 euros.
 
Si vous possédez un tableau ou un dessin de Francisco Bores, nos experts spécialistes en peinture vous communiquent gratuitement une estimation. Vous avez ainsi connaissance de la valeur de votre tableau sur le marché de l'art acutel. Nous vous conseillons pour toute démarche de vente.
 
Francesco Borès, paysage 1962 sur Expertisez.com
 
 
Francisco Bores, trois personnages, tableau
 
 

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Édouard Vuillard, un artiste intimiste

Édouard Vuillard, un artiste intimiste

Édouard Vuillard , symbolisme et spiritualité

Édouard Vuillard est le fils de Joseph François Henri Vuillard et d´Alexandrine Justinienne Marie Michaud. À sa naissance, son père était percepteur des contributions directes et sa mère sans emploi.

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Ker-Xavier Roussel, le Nabi bucolique

Ker-Xavier Roussel, le Nabi bucolique

Ker Xavier Roussel, un virtuose des couleurs 

Il faudrait peindre comme on regarde ; il faudrait que le pinceau puisse poser, comme le regard le cueille, le fleur de la vision, avant que des éléments vains et lourds ne s’immiscent en elle ».

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Pierre Bonnard, le nabi japonard

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Pierre Bonnard, le nabi japonard

Sa mère était alsacienne. Son père, d'origine dauphinoise, faisait fonction de chef de bureau au ministère de la Guerre. Après avoir obtenu sa licence en droit, Pierre Bonnard se présente sans succès au concours d'entrée dans l'administration de l'enregistrement. On le trouve ensuite employé chez un substitut, mais il ne tarde pas à opter pour la peinture et entre à l'École des Beaux-Arts ; s'étant présenté, en 1889, au Concours de Rome, il échoue. Le véritable lieu de sa formation sera l'académie Julian, qui vient d'être fondée. Il y rencontre – ses amis pour toute la vie – Édouard Vuillard et Ker Xavier Roussel, Maurice Denis et Paul Ranson, Félix Vallotton et Henri Ibels, Paul Sérusier.

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Maxime Noiré, un orientaliste qui a la cote

Maxime Noiré, un orientaliste qui a la cote

Maxime Noiré, peintre orientaliste français

Autodidacte, Maxime Noiré se rend en Algérie pour des raisons de santé et s'installe vers 1882 à Alger, où il acquiert une notoriété de peintre orientaliste. Voyageant dans le Sud algérien, où il découvre les oasis et les Aurès et après avoir eu un atelier à Alger au Frais-Vallon, au jardin d'Essai, et près de Bab El-Oued, il finit par s'installer à Bou-Saâda dont il contribue à la renommée dans le sillage et avec Étienne Dinet.

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