À rebours de la froideur des prescriptions contemporaines, Peter Saul précipite la peinture dans un bain à remous de jubilation sarcastique.
La peinture de Peter Saul est féroce. Joyeuse et féroce : rare disposition dans la profession des teneurs de pinceaux, qui vous trempe un tempérament et vous assure un fret solitaire délesté des mondanités en usage. Il rappelle pour cela Paul Rébeyrolle, dont il a découvert les œuvres lorsqu’il vivait à Paris, et dont on peut supposer qu’il a bénéficié de son esprit d’indépendance et de raillerie politique.
Par delà le redressement judiciaire, l’affaire a été renvoyée au tribunal correctionnel pour un procès qui devrait se tenir dans le courant de l’année 2016.
Ibrahim Calli, l'école de Paris turque
Les résultats en vente aux enchères sont excellents : tous les tableaux de cet artiste sont vendus.
« On est surréaliste comme on est nègre, il n'y a rien à faire », proclamait Félix Labisse de la génération de Magritte, Delvaux, Dalí, Max Ernst, André Masson...
À travers des sources d'inspiration multiples, mythologie antique, ésotérismes, histoire littéraire et picturale, il a su donner des accents corrosifs à ses créations où dominent un sens certain de l'humour et une propension non dissimulée à l'érotisme.