François Eberl (1887-1962) est un peintre d’origine polonaise.
François Eberl est accepté à l’Ecole des Beaux-Arts de Prague en 1905. Deux ans après, il part pour un voyage au Nord de l’Europe (Allemagne, Pays-Bas, Suède), pour ensuite arriver à Paris en 1912.
Jacques Zucker (1900-1981) est un peintre d’origine polonaise.
Jacques Zucker nait à Pologne mais n’y reste que très peu. Il part en Palestine pour commencer très tôt ses études artistiques à l’Ecole d’Art Bezalel à Jérusalem. A 17 ans, Zucker entre au « Royal Fusiliers », le Régiment de la Ville de Londres. Sous le Général Allenby, le jeune artiste veut libérer la Palestine de la prise des turques.
Victor Brauner (1903-1966) est un peintre français d’origine roumaine.
Né en Roumanie, Victor Brauner vit une jeunesse plutôt mouvementée, entre les différents déménagements pour au final, rester dans son pays natal et s’installer à Bucarest. Après la Première Guerre mondiale, il commence ses études artistiques à l’Ecole des beaux-arts pour trois ans d’apprentissage.
Jacques Martin-Ferrieres (1893-1972) est un peintre français.
Jacques Martin-Ferrieres se trouve, dès sa naissance, dans une situation compliquée. Sa famille et les arts forment une grande histoire d’amour, que le jeune Martin n’a pas pu évité. En effet, son père est le célèbre Henri Martin, peintre à grande renommée. Face à un tel talent, le jeune garçon s’intéresse directement à la peinture mais n’ose pas se lancer, de peur d’être appeler « le fils de… ».
Beauford Delaney (1901-1979) est un peintre afro-américain.
Avec un père pasteur méthodiste, la famille de Beauford Delaney comprend des bases très fortes sur la religion, ce qui marque à vie l’œuvre de l’artiste. Ses premiers dessins prennent vie peu après ses 10 ans. Le premier à remarquer son talent est Hugh Tyler, jeune portraitiste qui lui apprend les bases du dessin.
Jules Cavaillès, la mélodie du Bonheur
Jules Cavaillès ou Jean Jules Louis Cavaillès est un peintre français, né à Carmaux le 20 juin 1901 et mort à Épineuil le 29 janvier 1977. Il appartient au mouvement des peintres de la réalité poétique.
Roger Limouse, le peintre baudelairien du XXème siècle
Peintre de la réalité poétique, Roger Limouse (1894-1989) est un éblouissant coloriste dans la tradition du Tintoret ou des Fauves.
André Planson, peintre de nus, de femmes et de fleurs
André Planson est un peintre français né le 10 avril 1898 à La Ferté-sous-Jouarre et mort à Neuilly le 29 septembre 1981
Quelle est la valeur d'un tableau de Guy Bardone ?
La cote de Guy Bardone est assez stable. Bien que certains tableaux ne trouvent pas acquéreurs, les résultats de vente se situent autour de 1.000 euros à 1.500 euros : "La Cadière D'Azur au nuage rose" a été adjugée 1.500 euros sur une estimation de 600 / 800 euros, "Fenêtre sur Bandol", grande huile sur toile mesurant 112 x 161 cm a été adjugée 1.800 euros sur une estimation de 2.000 / 3.000 euros.
Bernard Cathelin
Bernard Cathelin est un peintre français, né le 20 mai 1919 à Paris, mort le 17 avril 2004 dans la même ville.
René Genis
René Genis est un peintre et graveur français, né le 26 janvier 1922 à Hué (Viêt Nam), et mort le 25 février 2004 à Paris, à l'âge de 82 ans.
Richard Lindner, des personnages urbains aux couleurs vives
Richard Lindner est un peintre américain, d'origine allemande, né à Hambourg en Allemagne en 1901 et mort le 14 avril 1978. Il a passé son enfance à Nuremberg.
André Lhote (1885-1962) est un peintre français.
Né à Bordeaux en 1885, André Lhote commence dès 1897 une formation chez un fabricant de meubles pour devenir sculpteur de bois. En parallèle, il étudie la sculpture décorative à l’Ecole des Beaux-Arts de Bordeaux.
Antoine Gadan, artiste peintre autodidacte
Antoine Gadan arrive à Alger en 1881 à l'âge de vingt-sept ans. Il s’installe à Bône avec sa famille en 1886. Son frère Charles dirige les caves du domaine de Guébar et devient propriétaire de la ferme du comte de Sonis au fort Gênois, à proximité de Bône. Gadan se plaît à traiter des sujets champêtres - on le surnomme quelquefois « le Peintre des herbes ». Ses paysages dans la campagne bônoise vont du massif de l'Edough, de la plaine de la Boujimah aux rives du Ruisseau d'Or; plus tard, il découvre le cap de Garde. Il travaille également dans les Aurès, à El-Kantara, à Beni-Férut et à Biskra. Gadan obtient un succès en 1895 au Salon des artistes français où il expose La Rivière blanc à EI-Kantara et Nuit algérienne.
Roberto Burle Marx (1909-1994) est un architecte paysagiste et artiste brésilien.
Un père allemand, un mère brésilienne, Burle Marx fait des études de peinture en Allemagne. C’est dans ce pays que sa passion paysagère va émerger, à travers les nombreuses vistites du Jardin botanique de Berlin à Dahlem. A son retour dans le pays de sa mère en 1930, le futur architecte découvre la flore endémique.
Une copie du Caravage vendue à 42.000£ serait un original
La maison Sotheby's est attaquée en justice par l'un de ses clients. Elle n'a pas su décelé que ce dernier avait mis aux enchères en 2006 une version authentique des Tricheurs du maître italien.
Otto Theodore Gustav Lingner (1856-1917) est un peintre allemand.
Né à Kolberg, Lingner reste pendant toute sa vie un peintre académique. Il est l’un des plus jeunes artistes de l’Ecole de Munich. Ses professeurs sont Friedrich Paul Thumann, et Otto Knille, tous deux peintres très académiques allemands. Il va à l’école à Brême et devient l’élève d’Arthur Fitger, qui l’influence beaucoup dans son choix de thèmes représentés. Une des ses peintures est l’une des caractéristiques principales de l’Exposition de 1892 à Bavarian, une ville royale et une capitale artistique, qui est aujourd’hui un état allemand.
Natalia Goncharova (1881-1962) est une peintre russe.
Née russe, Natalia Goncharova se naturalise française en 1939 sous le nom de Nathalie Gontcharoff. A partir de 1901, elle étudie la sculpture avec Troubetzkoy et la peinture avec Korovine. Elle arrête la sculpture et se consacre entièrement à l’art de la peinture après sa rencontre avec Larionov, peintre de l’avant-garde russe et futur compagnon de Gontcharoff.
Manuel Rendon Seminario (1894-1982) est un peintre d’Amérique Latine.
Né à Paris, Manuel Rendon Seminario fait ses études à l’Académie de la Grande Chaumière. Très vite, il n’adhère pas avec les cours où il apprend l’art officiel. Mais à la place, il s’aventure dans un travail solitaire et tenace.
Lucien Lévy-Dhurmer (1865-1953) est un céramiste, peintre et sculpteur français.
Dès l’âge de 14 ans, Lucien Lévy-Dhurmer entre à l’Ecole communale supérieure de dessin et de sculpture à Paris. Ses professeurs sont Wallet et Raphaël Coolin. Selon le directeur, il est un brillant élève.
Sonia Lewitska (1874-1937) est une peintre ukrainienne.
Née dans une famille russo-polonaise, Sonia Lewitska commence ses études artistiques en 1894 auprès de Kazanovsky dans un cours privé, puis de Sergey Svetoslavsky dans son atelier. Elle rencontre pendant ses études Alexander Archipenko, un sculpteur ukrainien.
Jacques Gotko (1899-1944) est un peintre français.
La famille de Jacques Gotko quitte la Biélorussie pour Paris en 1905.
Jean Peské (1870-1949) est un peintre et graveur d’origine polonaise.
Né en Ukraine, Jean Peské commence ses études artistiques à l’Ecole de peinture de Kiev, ensuite à l’Ecole des beaux-arts d’Odessa et de Varsovie.
Nicolas-Bernard Lépicié (1735-1784) est un peintre français.
Né à Paris, les parents de Lépicié sont tous les deux graveurs.
Paul Sérusier (1864-1927) est un peintre français
Né à Paris, Paul Sérusier est victime de la résistance de son père pour qu’il fasse une carrière commerciale. Mais le jeune artiste est plutôt attiré par les études classiques. Après de courtes études de commerce, Sérusier est admis à l’Académie Julian en 1886, y reste trois ans, et devient massier dans des ateliers. Il y voit Bonnard et Denis.
Jacques Truphémus (1922) est un peintre français.
Né à Grenoble, le premier contact de Truphémus avec l’art est au musée de sa ville natale, qui est le musée d’art moderne de Grenoble.
Keiichi Takanawa, estimation et cote sur le marché de l'art
Keiichi Takanawa est né en 1914. En 1936, il s'inscrit à l'universiton et Niho et étudie plus tard avec Tsuguharu Fujita dont il gardera une grande influence. Pendant la guerre, Takanawa est reporter. Il réalisa de nombreuses illustrations et couvertures de magazines féminins, de pochettes de disques. Il signe usuellement en japonais et en script romain.
Lucien Philippe Moretti (1922-2000)
Tableau de Lucien Philippe Moretti en vente aux enchères
Sur la plage
Georges ROCHEGROSSE (1859 – 1938)
Tableau de Georges-Antoine Rochegrosse en vente aux enchères
Couple alangui sur une peau de fauve près d’une harpe
Bryen, le jubilatoire
L'oeuvre de Camille Bryen
Dans l'effervescence maintenue à Saint Germain des Près par le couple Sartre-Beauvoir, Camille Bryen prolongeait l'esprit dada des années 20. Il venait de Nantes (le pays de Jacques Vaché, l'un des précurseurs du surréalisme), il avait musardé dans les zones de l'avant-garde qui recueillait à la fois l'héritage de Duchamp et la force poétique générée par les marginaux. Il s'intéresse à toute les formes d'expression. On le voit "oublier" dans la forêt des objets insolites. On est là dans l'esprit de l'errance inspirée et la quête du mystère. Il s'en prend à la lettre, veut lui arracher une nouvelle signification, il créé des alphabets nouveaux, grâce à l'utilisation de verres cannelés, aborde le collage. Et tel qu'il se voit se refait une tête à donner le tournis, celui qui le prenait quand, dans la rue, il riait de tout et voyait ce que personne d'autre voyait dans les choses. Ses dessous, la malice qui y était tapie ; c'était un merveilleux compagnon de route.
Léon Zack (1892-1980)
Qui était Léon Zack ?
Léon Zack est né à Nijni-Novgorod, en Russie, en 1892. Son premier maître sera Jakimtchenko. Puis il travaille à Moscou dans les ateliers de Mashkov et de Rerberg, le fondateur du groupe « Valet de carreau », en opposition à l’académisme régnant. Léon Zack exposera pour la première fois en 1907 au Salon de la Fédération des Peintres Moscovites, tout en poursuivant ses études de lettres à l’université. En 1913, le jeune étudiant hésite entre la peinture et la poésie.
Il fuit la Russie en 1920 avec sa femme et leur bébé Irène. Ils vivent à Constantinople, puis à Rome, Florence avant de s’installer à Paris où Zack rencontre Picasso et Larionov. Deux ans plus tard, il crée à Berlin les décors et costumes pour les ballets russes de Boris Romanoff et réalise ses premières lithographies. Il se fixe définitivement à Paris en 1923.
En 1930, Zack adhère au groupe du néo-humanisme - à contre-courant du cubisme - et participe à de nombreuses expositions à Bruxelles, Amsterdam ou Prague. Sa peinture est toujours figurative, la représentation humaine très importante.
Zack participe à tous les grands salons : Mai, Indépendants, Réalités Nouvelles, Comparaisons, Art sacré, etc. A partir de 1946, sa peinture se modifie et se libère de la figuration. Des traits noirs torturent les contours des visages. Peu à peu, l’abstraction devient une évidence. D'abord au couteau, puis par de grands lavis. Les nœuds deviennent omniprésents, répétitifs, traduisant ses tourments et ses angoisses. Jusqu’en 1955, l’abstraction géométrique domine, elle se transformera en lyrique, la forme devenant de plus en plus épurée, spirituelle.
Léon Zack comprend peu à peu que le sujet lui-même n’a plus d’importance, que seules les nuances, les formes comptent. Il participe aux origines de l’abstraction informelle et sera l’un des précurseurs et des grands représentants de la tendance « nuagiste ». La philosophie prend de plus en plus d’importance dans sa vie et son œuvre.
La dualité sera omniprésente dans son œuvre. Le juif devenu fervent catholique, le russe devenus français…d’où son intense activité créatrice : illustrations, création de décors et costumes pour le théâtre, création de carton pour la tapisserie, interventions multiples dans le domaine de l’art sacré (chemins de Croix, vitraux, autels, etc.), textes poétiques qu’il illustre lui-même.
En 1977, le Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris lui consacre une grande rétrospective. Léon Zack s’éteint à Paris en 1980.
André Masson
Qui était André Masson ?
André Masson, peintre et graveur, naît à Balagny dans un village de l’Ile de France. En 1904, il s’établit à Bruxelles où il suit des cours à l’Académie des Beaux-Arts. André Masson quitte cette ville pour vivre Paris en 1912. Là, il est accepté dans l’atelier de Paul Baudoin de l’Ecole nationale supérieure des beaux-arts. Lorsque la guerre éclate, Masson est embrigadé. Gravement blessé, il doit séjourner plusieurs mois dans un hôpital militaire en 1917.
Masson rentre à Paris en 1922. Son art y est influencé tout d’abord par André Derain et par le cubisme. Peu de temps après, il entre en contact avec les surréalistes et rejoint leur mouvement en 1924. La première exposition des surréalistes, à laquelle Masson participe également, a lieu dans la Galerie Pierre en 1925. Masson quitte le groupe cinq ans plus tard dans un élan de protestation contre l’ambition autoritaire d’André Breton qui veut en prendre la direction. Grâce au surréalisme, Masson est sensibilisé à l’accès à l’irrationnel et aux sources psychologiques de l’art. Il cherche à analyser leur caractère profond à l’aide de l’écriture automatique issue de l’inconscient. En prenant cette méthode comme point de départ, méthode à laquelle il est désormais plus ou moins fidèle, Masson développe les célèbres tableaux de sable composés avec de la colle et du sable de différentes couleurs. La délimitation libre des formes et l’accentuation des lignes de ses œuvres graphiques témoignent de l’étude de la calligraphie de l’Asie orientale. Masson retient souvent ses violentes et terribles visions en traçant des lignes oscillantes comme sous l’effet de la transe ou en pratiquant également l’écriture dans un état d’extase et d’agitation. Cependant, derrière la spontanéité et le sentiment passionné, l’observateur peut reconnaître la plupart du temps une structure ordonnée cubiste sur ses tableaux. A partir de 1942, alors que Masson fuit la France occupée pour les USA, il crée alors des figures fragmentées ou figures de l’horreur. Il s’intéresse à de tels motifs jusque dans les années 60. Masson vit de nouveau à Paris à partir de 1945. Il rompt définitivement avec le surréalisme. L’œuvre à plusieurs facettes de Masson comprend entre autres des illustrations de livres et des décors. En 1966, il peint le plafond du théâtre parisien de l’Odéon.
Dans ses œuvres, il est toujours resté près de l’objet malgré le fait qu’on l’adule et qu’on le considère comme étant l’initiateur de l’expressionnisme abstrait, en particulier aux USA. Masson désire faire de sa propre vision une réalité et non pas photographier l’événement du jour.
Paul Mathieu (1872-1932)
Tableau de Paul Mathieu en vente aux enchères
Vue du pont de Jambes à Namur
Huile sur toile signée en bas à droite.
100x 150 cm
Gérard Schneider, un triomphe de l'art abstrait
Qui était Gérard Schneider ?
Le peintre d'origine suisse Gérard Schneider ( 1896 -1986 ) est sans doute l'un des plus grands maîtres de l' "Abstraction Lyrique ", et de ce mouvement qui marque le triomphe de l'art abstrait dès la fin de la seconde guerre mondiale.
On peut citer de nombreux autres peintres, qui à ses cotés, au travers le monde, ont écrit l'histoire de l'art du XXème siècle, comme les français Bazaine, Debré, Estève, Fautrier, Manessier, Mathieu, Soulages, les russes Poliakoff, de Staël, l'allemand Hartung, l'américain Jenkins, la portugaise Vieira da Silva, le chinois Zao Wou Ki, le canadien Riopelle, le Hollandais Bram Van Velde, parmi d'autres ... Mais dans ce mouvement de l'art abstrait, si créatif et si diversifié, il est l'un de ceux avec Hans Hartung, et Pierre Soulages, qui se distingue, par une pratique picturale qui laisse toute la place à la spontanéité du geste.
C'est à l' âge de quatorze ans ans, à Neuchâtel, qu'il découvre la peinture, en se passionnant pour Raphaël et Léonard de Vinci, au travers les livres, qui lui sont prêtés par son professeur Alfred Blailé. Mais très rapidement, à partir de 1919, il trouve également dans les oeuvres de Delacroix, Courbet ou Cézanne, matière à sa propre inspiration, lorsqu'il est reçu à l'Ecole Nationale des Beaux Arts de Paris, en suivant les cours du peintre Cormont, qui fut le professeur de Van Gogh et de Toulouse Lautrec.
Jusqu'à la veille de la guerre 1939-1945, il travaille en perfectionnant sa connaissance de la peinture, il restaure des tableaux anciens, il compose ses premières oeuvres abstraites, dont " Figures dans un jardin " en 1936, et s'adonne aussi à la musique, une autre passion.
Mais c'est l'année 1944 -1945, qui constitue un tournant dans l'oeuvre de Schneider. Dans un désir permanent de recherche, de renouvellement et d'invention, et en se présentant comme un peintre totalement abstrait et subjectif, il s'oppose aux idées d'artistes tels que Bazaine, Manessier ou Lapicque, qui affirment puiser leur inspiration dans la nature.
En 1947, Gérard Schneider expose pour la première fois avec Hans Hartung et Pierre Soulages au Salon des Surindépendants, en présentant avec eux des oeuvres très sombres, puis expose treize tableaux la même année à la Galerie Lydia Conti, qui lui valent la faveur des critiques.
L'année suivante, il est invité à la Biennale de Venise, où il est considéré comme l'un des artistes les plus significatifs de l'avant garde. Il expose une seconde fois à la Galerie Conti, et prend la nationalité française, pour décider finalement de rester à Paris.
Après avoir expérimenté de multiples techniques, il en arrive à une expression gestuelle de sa technique, où formes et couleurs éclatent avec force, émotion, passion, dans un romantisme moderne, où l'instantanéité et la véhémence dominent, traversées par des éclairs de joie ou de lumière.
" Il faut voir, dit-il, la peinture abstraite comme on écoute la musique, sentir l'intériorité émotionnelle de l'oeuvre sans lui chercher une identification avec une représentation figurative quelconque. Ce qui est important, ce n'est donc pas de voir l'abstrait, c'est de le sentir. Si une musique me touche, m'émeut, alors j'ai compris quelquechose, j'ai reçu quelquechose "
" Dans ce que je considère comme une évolution naturelle j'ai surtout apprécié la théorie surréaliste de la libération du subconscient. L'abstrait c'est la libération de tout conditionnement extérieur, c'est l'aboutissement d'un processus de création individuelle, de développement personnel dont les formes n'appartiennent qu'à moi-même. J'assimilerai cette démarche à l'improvisation musicale: quand je fais du piano pendant plusieurs heures, il m'arrive d'improviser en fonction d'un état psychologique précis; en peinture quand je prends une brosse ou un pinceau, une mécanique de création se déclenche et ma main vient porter un signe, préciser une forme, qui dépend de mon état intérieur; c'est une improvisation, une création spontanée."
Il se joint de 1949 à 1952 à ses amis Hartung et Soulages, pour participer à de multiples expositions, par lesquelles les critiques, dont en premier lieu l'écrivain Michel Ragon, les dénommeront les maîtres de " l'abstraction lyrique ".
Les années 1951à 1961, verront l 'affirmation de l'oeuvre en France et la consécration de Gérard Schneider à l'étranger, en Allemagne, en Belgique, en Italie, d'abord, au travers multiples expositions, dont celles de Tokyo et d'Osaka au Japon en 1960, où il est reconnu comme l'un des artistes contemporains parmi les plus considérables, puis aux Etats-Unis, où de nombreuses galeries, comme en particulier la Galerie Kootz, organisera durant cette période pas moins de cinq expositions consécutives.
Les années 1962 à 1972 sont les années " lumière " de Schneider. Ses talents de coloristes prennent de l'amplitude, les aplats de couleurs monochromes gagnent de l'espace dans la toile, elles deviennent forme et les formes deviennent couleurs.
En 1975, l'artiste reçoit le Grand Prix National des Arts, en France, attribué par le Ministère de la Culture, qui est une reconnaissance tardive, mais officielle par son pays d'adoption, de l'importance de son oeuvre.
Sa ville de naissance, Neuchâtel, en Suisse, lui consacre en 1983 une importante rétrospective, ainsi que la ville de Dunkerque, tandis qu'il poursuit son oeuvre avec des grandes compositions de peintures acryliques sur toile ou de gouache sur papier, toutes empreintes de lumière et de flamboyance, qui resteront parmi les plus belles. Il meurt le 8 juillet 1986. Source : le monde des arts
Quelle est l'estimation d'un tableau de Jean Michel Atlan?
Quelle cotation pour l'artiste Atlan ?
Si nous cherchons à connaître la valeur d'une oeuvre de Jean-Michel Atlan, tout dépend bien entendu du média : dessin ou aquarelle , peinture ou lithographies.
Jean-Michel Atlan, Composition, 1956
Composition de Jean-Michel Atlan en vente aux enchères
Jean-Michel Atlan
Le 14 Juillet en peinture, images détournées d’un événement
Le 14 Juillet a été rapidement traité par un nombre important d’artistes, de peintres notamment, ce qui souligne la place fondamentale qu’il occupe dès l’origine dans les mentalités collectives. Ces peintures ont longtemps fixé les regards sur l’événement en les orientant. Elles appartiennent à l’ensemble des peintures qui scandent les événements de 1789, commençant par l’ouverture des états généraux, le serment du Jeu de paume notamment. À travers les trois tableaux qui suivent, notre intention est de montrer comment trois peintres contemporains de la prise de la Bastille et de la fête de la Fédération nous livrent leur vision de cette journée à des moments différents de la révolution.
Paul Chabas, un hommage à l'érotisme féminin.
Estimez gratuitement votre tableau de Paul Chabas, sans aucun engagement de votre part.
Casimir Van den Daele (1818-1880)
Estimation, expertise et vente de tableaux et dessins de Casimir Van den Daele
Casimir Van den Daele
Simon Auguste (1909-1987)
Tableau de Simon Auguste en vente aux enchères
Simon SIMON-AUGUSTE
Petite fille endormie
André Hambourg, huile sur toile
Tableau d'André Hambourgen vente aux enchères
André Hambourg (1909-1999)
Abraham Mintchine (1898-1931)
Tableau d'Abraham Mintchine en vente aux enchères
Abraham Mintchine (1898-1931)
Georges Mathieu, tableau provenant de la succession d'Eliane Allegret
Tableau acrylique de Georges Mathieu en vente aux enchères
Georges Mathieu
A la découverte de Georges Mathieu
Georges Mathieu, qui était-il ?
Après des études de Lettres, de Droit et de Philosophie à l’Université de Lille, au terme desquelles il obtient une licence d'anglais en 1941, Georges Mathieu réalise ses premières peintures à l'huile (1942). Il exerce pendant quelques années le métier de professeur avant de se lancer dans une carrière artistique (Professeur d'anglais au lycée de Douai dans le nord en 1943 puis Professeur de français à l'Université américaine de Biarritz en 1945). En 1946, il monte sa première exposition au "Salon des moins de trente ans" (Paris). Il est le premier en France à réagir violemment contre l’abstraction géométrique et organise dès 1947 une série de manifestations en faveur d’un art libéré de toutes les contraintes et habitudes classiques qu’il nomme "l’Abstraction Lyrique", dont il se fait le promoteur. La même année il est promu Directeur des relations publiques de la compagnie américaine United States Lines (Paris). En 1950, il réalise ses premières peintures tachistes. L'année suivante, il effectue un séjour d'étude à Positano (Italie) où il opère un rapprochement entre la Gestalt théorie et l'Abstraction Lyrique. De 1953 à 1963, il est Rédacteur en chef de l'United States Lines Paris Review.
Georges Mathieu, tableau provenant de la succession d'Eliane Allegret
Tableau acrylique de Georges Mathieu
Georges Mathieu
Composition en bleue
Théo Tobiasse, peinture, huile sur toile
Tableau de Théo Tobiasse en vente aux enchères
Théo Tobiasse (1927-2012)
Pierre Cornu, la femme son sujet de prédilection
Qui était Pierre Cornu ?
Le peintre aixois Pierre CORNU aura connu une longévité exceptionnelle. Né en 1895 à Salon et mort à Aix-en-Provence en 1996, il a traversé le XXème siècle.
Cet élève d'Othon FRIESZ aurait certainement pu être un artiste important de ce siècle s'il n'avait pas cédé à la tentation d'une carrière facile. Les œuvres antérieures à son passage en galerie en attestent. Bien vendu en France et aux États Unis par son marchand, CORNU va répéter ses éternels nus au canapé dont même le format est standardisé pour satisfaire à la demande du commerce.
Pierre CORNU (1895-1996)
Tableau de Pierre Cornu en vente aux enchères
Jeune fille aux bas rouges
Huile sur toile, signée en bas à droite
Bernard Lorjou, vente aux enchères
Tableau de Bernard Lorjou en vente aux enchères
Nature morte aux fruits
Jean-Jacques René (Né en 1943)
Tableau de Jean-Jacques René en vente aux enchères
Promenade sur le pont
Oeuvre vendue par expertisez.com: Jules Antoine Voirin , le cavalier
Jules Antoine VOIRIN (1833-1898)