Alexandre Serov - Record mondial vendu en collaboration avec Expertisez.com
Durant ces vingt dernières années, la Russie a connu des transformations radicales : le passage à l’économie de marché et les privatisations ont mené à la formation de fortunes colossales (les nouveaux riches russes) et à l’émergence d’une classe moyenne à la recherche de placements exotiques. Qu’en est-il de l’art dans un tel contexte ? Sous le régime soviétique, 90 % des œuvres créées étaient achetées par l’État, les galeries n’étaient pas à leur place. À la chute de l’URSS, les prix de l’art ancien atteignant des prix trop élevés, les acheteurs se sont tournés vers l’art contemporain russe et l’art occidental, ce qui a provoqué une surchauffe du marché jusqu’en 2008 et correspond à l’essor économique général de 2000 à 2008. Depuis, les ventes d’art russe connaissent un grand enthousiasme. Néanmoins, depuis la première vente d’art russe organisée par Sotheby’s à Moscou en 1988, malgré son succès, tout se passe aujourd’hui à Londres, où l’on recense quelque 500.000 résidents russes. Le département a cessé en 2012 ses ventes new-yorkaises. Les plus importantes galeries moscovites ont mis la clé sous la porte. Et pourtant, la Russie est l’héritière d’une longue histoire.