Julio Le Parc, art cinétique

Julio Le Parc, art cinétique

Quelle est la valeur d'un tableau ou d'une sculpture de Julio Le Parc

Figure historique de l'art cinétique, l'Argentin Julio Le Parc, né en 1928 à Mendoza, vit et travaille à Cachan. Après s'être formé à l'académie des Beaux-Arts de Buenos Aires, il effectue son premier voyage à Paris en 1958. Là, il rencontre la galeriste Denise René et l'artiste Victor Vasarely dont, la même année, il a découvert les œuvres en compagnie de ses compatriotes Garcio-Rossi et Sobrino au musée des Beaux-Arts de Buenos Aires. Avec Sobrino puis Morellet, Le Parc met au point un système unitaire régissant la surface, les formes et les couleurs, ainsi que leurs relations au plan du tableau : l'élaboration des peintures, de facture neutre, repose sur la répétition et la combinaison de motifs géométriques limités à leurs débuts aux trois non-couleurs (noir, blanc et gris ; Rotation de Carrés, 1959), et étendus à partir de 1969 aux quatorze couleurs du prisme chromatique (Série 29 1/1-1/1, 1970). Fasciné par les qualités plastiques et l'instabilité de la lumière, Le Parc réalise ses premières expérimentations en 1960 : des mobiles qu'il dispose dans de petites boîtes ou sur des panneaux de couleur unie afin d'observer l'action de l'éclairage artificiel sur la perception de la forme (série des Continuels-mobiles, 1960), des projections lumineuses, des rayons de lumière en mouvement, etc.

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