Robert Couturier, un artiste qui monte qui monte!
S’affranchissant des leçons de Maillol, Robert Couturier (1905-2008) préfère la ligne au modelé.
S’affranchissant des leçons de Maillol, Robert Couturier (1905-2008) préfère la ligne au modelé.
Mela Muter (Maria Mutermilch nom d’artiste) - Varsovie - 1876 - Paris - 1967
Rosa Bonheur : la cote de ses tableaux reste élevée
Si Eugène Fromentin poursuit dès 1846 la tradition initiée par Eugène Delacroix des voyages en Orient, pour lui la découverte de cet ailleurs passe par l’Algérie, où il se rend à plusieurs reprises. Fasciné par ce qu’il y découvre, il en rapporte non seulement des récits de voyages, Un été dans le Sahara en 1856 et deux ans plus tard Une année dans le Sahel, mais également de très beaux morceaux de peinture dont cette Chasse au faucon en Algérie : la curée, sans doute le plus célèbre et le plus diffusé à l’époque.
Le sculpteur Armand Martial (1884- 1960), prix de Rome en 1913, a répondu à de nombreuses commandes officielles et monuments aux morts, dont la statue équestre du roi des Belges Albert Ier.
Jusqu’au 9 juin, le Centre Pompidou consacre une grande exposition en 350 tirages pour montrer l’oeuvre du célèbre photographe Cartier-Bresson.
En 2011, Madame Dewasne, veuve de l’artiste Jean Dewasne (Lille, 1921-Paris, 1999), a proposé de donner à l’État la majeure partie des oeuvres dont elle était héritière. La Direction des musées de France a fait le choix judicieux de répartir dans une douzaine de musées cet ensemble exceptionnel qui concerne un grand artiste français du XXe siècle, représentant majeur de l’abstraction géométrique. Les dix oeuvres attribuées au musée des Beaux-Arts de Caen sont particulièrement représentatives de la période la plus féconde de l’artiste : les années soixante, soixante-dix. Ces peintures de grand format seront exposées par roulements dans l’Atrium, espace lumineux et monumental particulièrement favorable à la mise en valeur des créations de Jean Dewasne. Un premier choix est présenté dans cet espace dès l’automne 2013. La carrière du peintre est longue et fructueuse; on peut se demander s’il ne fut pas plus reconnu à l’étranger que dans son propre pays. Jean Dewasne exécute sa première peinture abstraite en 1943. Il restera fidèle à l’abstraction toute sa vie. De 1945 à 1956, il expose à la galerie Denise René qui présente également Hartung, de Stäel et Poliakoff. Avec Sonia Delaunay, Arp et Pevsner, il contribue à la création du Salon des Réalités Nouvelles en 1945.
A chaque période de sa vie, dans chaque lieu de résidence, le peintre Paul Signac a vécu en compagnie des bateaux. Il en possédera au total près d’une trentaine, allant de la barque de rivière de quelques mètres au yacht de mer de plus de dix mètres. Il commencera avec sa périssoire LeManet ZolaWagner.
Sam Szafran, né en 1934, est un artiste autodidacte qui nous entraine à l’intérieur de nous-même : ses escaliers plongeants nous conduisent à une introspection à la recherche de notre propre vérité. Une fois trouvée, elle nous permettra de remonter cet escalier et à nous transcender.
Edouard Cortès est le fils d’Antoine Cortès, peintre de Cour espagnol réputé, et le petit-fils d’André Cortès, artisan.
Francesco Marino di Teana (1920-2012)
Jacques Germain est un artiste français élève de l’Académie Moderne dirigée par Fernand léger et Amédée Ozenfant; c’est à cette période que Blaise Cendrars et Fernand Léger conseillent à ses parents de l’envoyer au Bauhaus en 1931. où il ne reste que très peu.
Jacques Germain entre à seize ans à l’Académie Moderne de Paris où il est l’élève de Fernand Léger et Amédée Ozenfant. Quelques mois plus tard, il part pour le Bauhaus de Dessau où il suit l’enseignement de Wassily Kandinsky.
Mikhail Larionov (1881-1964)
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Hans Erni entre en apprentissage dans un bureau de topographie puis travaille durant sa jeunesse comme dessinateur en bâtiment chez l'architecte Friedrich Felder. En 1927, il rejoint l'école d'art de Lucerne. Dès 1928, il monte à Paris étudier à l'Académie Julian qui lui attribue un prix. Un an plus tard, il part pour Berlin et d'autres villes d'Europe1. Il y rencontre Kandinsky, Mondrian et bien d'autres. Ses influences sont clairement cubistes au travers de Braque et Picasso. À la fin des années 1930, il fait plusieurs voyages à Londres où il découvre les mouvements abstraits. De 1930 à 1934, il travaille sous le pseudonyme de François Grèque2. Il adhère au groupe Abstraction-Création et en 1937-1938, à Londres, il rencontre et devient ami de Henry Moore, Ben Nicholson, Barbara Hepworth et les émigrés allemands membres du Bauhaus3
Mathieu Matégot est un designer contemporain de qualité dont le style est très reconnaissable. Appliques, mobilier de jardin, table roulange, porte-plantes, porte-revues, console, suspension, table, tout un panel de mobilier à l'actif de Mathieu Matégot. Les prix sont encore aujourd'hui accessibles : retenons une table roulante à deux plateaux en métal et tôle perforée, vendue 800 euros, une belle console en tube de métal relaqué adjugée 1800 euros. Pourquoi pas une bibliothèque jardinière en métal relaqué blanc.
Ranucci est né en Italie en 1925. Il a juste vingt ans lorsqu’il émigre en Argentine puis au Pérou, en Ecuador, au Costa Rica et aux Etats-Unis. Sa formation culturelle et artistique à lieu principalement en Amérique Centrale où il connaîtra et subira la forte influence des grands muralistes comme David Alvaro Siqueiros, José Clemente Orozco, et surtout Diego Rivera qu’il a connu de très près.
François Vandenberghe, originaire d’Eure et Loir, a passé 27 années de sa vie au Gabon.
Poète, plasticienne et figure incontournable du street art, Miss.Tic développe un univers pictural et poétique qu’elle imprime au pochoir sur les murs de Paris depuis 1985. Avec des dessins de femmes caractéristiques et des phrases incisives, ses créations expriment la liberté. Tout son art repose sur un subtil mélange de légèreté et de gravité, d’insouciance et de provocation.
Peintre, lithographe, illustrateur, Lucien Fontanarosa est né à Paris de parents italiens. En 1932, il est refusé au concours d'entrée à l'École des beaux-arts, mais entre comme élève libre à l'atelier de Lucien Simon. En 1936, il obtient le premier grand prix de Rome. De 1937 à 1939, il séjourne à la villa Médicis et fait la connaissance d'André Gide. En 1946, il fait partie du jury au concours de Rome ; en 1955, il est membre de l'Institut et, en 1957, il est fait chevalier de la Légion d'honneur. En 1963, la ville de Paris lui décerne sa médaille de vermeil. Il enseigna à l'École polytechnique de 1958 à 1972.
Le cuivre en plaque a été, jusque vers 1820, le seul métal sur lequel on gravait en creux, pour obtenir des gravures ou eaux-fortes. Les plaques d'acier ont d'abord été utilisées dans les années 1820 pour imprimer de grandes séries de billets de banque.
peintre à la gouache, graveur, lithographe,sculpteur. Figuratif puis abstrait, japonais du xxe siècle, né le13 mars 1919 à Kōbe, mort le 14 mai 1996. Il est actif en France depuis 1952.
Katrin Fridriks fusionne les énergies naturelles de son Islande natale par l’intermédiaire d’un expressionnisme abstrait, explosif et organique, soulignés par de subtils signes de calligraphie japonaise, le tout souvent filtrés au travers d'installations picturales, distillant son questionnement sur la société et le futur. Elle explore entre autres des thèmes tels que le code génétique et la classification du génome, les flux incessants d'information auxquelles les sociétés contemporaines sont soumises, ou encore l’épuisement des ressources naturelles et les conséquences de l’activité humaine sur la Terre. Les dimensions et la composition architecturale des peintures abstraites soulignent l'intérêt de l'artiste pour les compositions de grand format, jouant ainsi avec la taille, l'épaisseur et la forme des toiles. D'autre part, son travail pictural l’a amené à l'élargissement de ses drippings jusqu'à couvrir entièrement ses toiles.
Edmond Marie Petitjean est né à Neufchâteau (88) en 1844, il meurt à Paris en 1925.
Il vit et travaille en région parisienne.
Jusqu'en 1947, il hésite entre le métier d'acteur et celui d'artiste peintre. Cette année-là, il expose au Salon des surindépendants une toile de veine cubiste. Il s'oriente ensuite vers des compositions abstraites que l'on peut qualifier de " vaguement surréalisantes ".
Il ne s'est jamais arrêté de déclencher. Depuis plus de 70 ans, Willy Rizzo photographiait les stars, ses stars. Marilyn Monroe, Picasso, Brigitte Bardot, Marlene Dietrich ou Jack Nicholson, qui était devenu l'un de ses meilleurs amis, quelques noms parmi tant d'autres. Il y a encore quelques jours, il suffisait de passer la porte de son studio rue de Verneuil pour le croiser avec son appareil. L'oeil dans le viseur ou sur le dessin d'un nouveau meuble, il aura jusqu'au bout marqué de ses négatifs et de ses traits de crayon l'histoire de la photographie et du design du XXe siècle.
«Je peins et sculpte la femme, le plus beau sujet donné aux artistes, car il est inépuisable et éternel. Pour me situer, je me définirais comme peintre et sculpteur intimiste hyper-figuratif. Je suis amoureux de la nature et de ses lois», disait le dessinateur Aslan, célèbre pour ses pin-up aux courbes sensuelles, notamment publiées dans le magazine de charme Lui. L'artiste français s'est éteint en 2014, à l'âge de 84 ans, d'un accident cardiaque au Canada où il vivait depuis une vingtaine d'années.
Peintre abstrait, né à Vienne (Autriche) en 1929, Franz Beer suivit les études artistiques de l’Académie des arts et de peinture de Vienne de 1944 à 1950 et obtint son diplôme en 1950.
Schuffenecker est connu pour ses portraits, ses paysages animés, ses marines. Il est également dessinateur, pastelliste et architecte.
Il étudie d’abord à l’Ecole des Beaux-Arts Décoratifs, aillant comme maître Bertalan Székely. Il continue à Munich puis à l’Académie Julian à Paris.
René Magritte a eu une enfance difficile : le business de ses parents qui ne fonctionne pas, sa mère qui se suicide par la noyade, et son éducation qui ne vient pas du père mais des gouvernantes. Il commence des cours de peinture et c’est en 1915 que Magritte peint ses premières œuvres impressionnistes.
Né à Bordeaux en 1885, André Lhote commence dès 1897 une formation chez un fabricant de meubles pour devenir sculpteur de bois. En parallèle, il étudie la sculpture décorative à l’Ecole des Beaux-Arts de Bordeaux.
Né à Paris, André Hambourg se consacre directement à l’art, en intégrant l’Ecole des Arts Décoratifs pour étudier la sculpture, et l’Ecole des Beaux-Arts pour la peinture. Sa première exposition en Galerie est en 1928 et il reçoit son premier prix, celui de la Villa Abd-El-Tif d’Alger (elle est l’équivalent de la Villa Médicis).
Georg Baselitz est né sous le nom de Hans-Georg Kern en 1938. Dès 15 ans, il peint des portraits, paysages, dont certains avec un style futuriste. En 1956, il est accepté à l’Ecole de Arts Plastiques et des Arts Appliqués de Berlin-Est, mais expulsé deux semestres plus tard pour « immaturité socio-politique ». Accepté par la suite à l’Ecole de Berlin-Ouest, il étudie Malevitch et Kandinsky.
Les résultats obtenus en ventes aux enchères sont très disparates les dessins se négocient entre 200 et 16.000 euros, les sérigraphies entre 300 et 3.000 euros.
Éloi-Noël Béraud (1875-1957) est un peintre français qui a signé ses œuvres de nombreux noms dont les plus connus sont Bouvard, et Marc-Aldine.
Né à Sagua la Grande, à Cuba, Wilfredo Lam se dirige directement vers le monde artistique en s’inscrivant à la Escuela Profesional de Pintura y Escultura (Ecole Professionnelle de Peinture et de Sculpture). Grâce à l’obtention d’une bourse, il part étudier en Espagne, où il restera quatorze ans. Cette période en Europe est fondamentale pour son évolution professionnelle en tant qu’artiste : il étudie les plus grands maîtres de la peinture espagnole, l’art moderne… Mais il s’intéresse aussi à différents mouvements politiques qui feront naître des dessins antifascistes visant la lutte contre Franco.
Clésinger apprend la sculpture auprès de son père, grand sculpteur académique, Georges-Philippe Clésinger. Ce dernier l’emmène à Rome six ans, où il deviendra l’élève de l’artiste danois néo-classique Bertel Thorvaldsen qui l’influence pour le reste de son œuvre.
Jean-Baptiste Carpeaux, fils d'un maçon et d'une dentellière de Valenciennes, se construit un destin d'exception étroitement lié à la "fête impériale" du règne de Napoléon III.
Celui qui tranchait vivement dans le milieu artistique de son temps constitue également l'une des plus parfaites incarnations de l'idée romantique de l'artiste maudit : par la brièveté et la fulgurance de sa carrière, concentrée sur une quinzaine d'années, par la violence et la passion d'un labeur sans relâche sur les sujets qu'il choisit ou qui lui sont commandés (le pavillon de Flore du Louvre, La Danse pour l'opéra de Charles Garnier).
Léon Zack est né à Nijni-Novgorod, en Russie, en 1892. Son premier maître sera Jakimtchenko. Puis il travaille à Moscou dans les ateliers de Mashkov et de Rerberg, le fondateur du groupe « Valet de carreau », en opposition à l’académisme régnant. Léon Zack exposera pour la première fois en 1907 au Salon de la Fédération des Peintres Moscovites, tout en poursuivant ses études de lettres à l’université. En 1913, le jeune étudiant hésite entre la peinture et la poésie.
Il fuit la Russie en 1920 avec sa femme et leur bébé Irène. Ils vivent à Constantinople, puis à Rome, Florence avant de s’installer à Paris où Zack rencontre Picasso et Larionov. Deux ans plus tard, il crée à Berlin les décors et costumes pour les ballets russes de Boris Romanoff et réalise ses premières lithographies. Il se fixe définitivement à Paris en 1923.
En 1930, Zack adhère au groupe du néo-humanisme - à contre-courant du cubisme - et participe à de nombreuses expositions à Bruxelles, Amsterdam ou Prague. Sa peinture est toujours figurative, la représentation humaine très importante.
Zack participe à tous les grands salons : Mai, Indépendants, Réalités Nouvelles, Comparaisons, Art sacré, etc. A partir de 1946, sa peinture se modifie et se libère de la figuration. Des traits noirs torturent les contours des visages. Peu à peu, l’abstraction devient une évidence. D'abord au couteau, puis par de grands lavis. Les nœuds deviennent omniprésents, répétitifs, traduisant ses tourments et ses angoisses. Jusqu’en 1955, l’abstraction géométrique domine, elle se transformera en lyrique, la forme devenant de plus en plus épurée, spirituelle.
Léon Zack comprend peu à peu que le sujet lui-même n’a plus d’importance, que seules les nuances, les formes comptent. Il participe aux origines de l’abstraction informelle et sera l’un des précurseurs et des grands représentants de la tendance « nuagiste ». La philosophie prend de plus en plus d’importance dans sa vie et son œuvre.
La dualité sera omniprésente dans son œuvre. Le juif devenu fervent catholique, le russe devenus français…d’où son intense activité créatrice : illustrations, création de décors et costumes pour le théâtre, création de carton pour la tapisserie, interventions multiples dans le domaine de l’art sacré (chemins de Croix, vitraux, autels, etc.), textes poétiques qu’il illustre lui-même.
En 1977, le Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris lui consacre une grande rétrospective. Léon Zack s’éteint à Paris en 1980.
COMPIEGNE : Musées du Palais Impérial - Château de Compiègne
Stanley William Hayter, né le 27 décembre 1901, à Hackney en Londres, et mort le 4 mai 1988 (à 86 ans), à Paris, est un peintre non figuratif britannique de la nouvelle école de Paris, dont l'œuvre, à partir de 1932, a été essentielle dans le renouveau de la gravure moderne.
André Masson, peintre et graveur, naît à Balagny dans un village de l’Ile de France. En 1904, il s’établit à Bruxelles où il suit des cours à l’Académie des Beaux-Arts. André Masson quitte cette ville pour vivre Paris en 1912. Là, il est accepté dans l’atelier de Paul Baudoin de l’Ecole nationale supérieure des beaux-arts. Lorsque la guerre éclate, Masson est embrigadé. Gravement blessé, il doit séjourner plusieurs mois dans un hôpital militaire en 1917.
Masson rentre à Paris en 1922. Son art y est influencé tout d’abord par André Derain et par le cubisme. Peu de temps après, il entre en contact avec les surréalistes et rejoint leur mouvement en 1924. La première exposition des surréalistes, à laquelle Masson participe également, a lieu dans la Galerie Pierre en 1925. Masson quitte le groupe cinq ans plus tard dans un élan de protestation contre l’ambition autoritaire d’André Breton qui veut en prendre la direction. Grâce au surréalisme, Masson est sensibilisé à l’accès à l’irrationnel et aux sources psychologiques de l’art. Il cherche à analyser leur caractère profond à l’aide de l’écriture automatique issue de l’inconscient. En prenant cette méthode comme point de départ, méthode à laquelle il est désormais plus ou moins fidèle, Masson développe les célèbres tableaux de sable composés avec de la colle et du sable de différentes couleurs. La délimitation libre des formes et l’accentuation des lignes de ses œuvres graphiques témoignent de l’étude de la calligraphie de l’Asie orientale. Masson retient souvent ses violentes et terribles visions en traçant des lignes oscillantes comme sous l’effet de la transe ou en pratiquant également l’écriture dans un état d’extase et d’agitation. Cependant, derrière la spontanéité et le sentiment passionné, l’observateur peut reconnaître la plupart du temps une structure ordonnée cubiste sur ses tableaux. A partir de 1942, alors que Masson fuit la France occupée pour les USA, il crée alors des figures fragmentées ou figures de l’horreur. Il s’intéresse à de tels motifs jusque dans les années 60. Masson vit de nouveau à Paris à partir de 1945. Il rompt définitivement avec le surréalisme. L’œuvre à plusieurs facettes de Masson comprend entre autres des illustrations de livres et des décors. En 1966, il peint le plafond du théâtre parisien de l’Odéon.
Dans ses œuvres, il est toujours resté près de l’objet malgré le fait qu’on l’adule et qu’on le considère comme étant l’initiateur de l’expressionnisme abstrait, en particulier aux USA. Masson désire faire de sa propre vision une réalité et non pas photographier l’événement du jour.
Voici un joli témoignage, vibrant d'émotions de la fille de l'artiste Charles Virion que nous vous invitons à lire.
Le peintre d'origine suisse Gérard Schneider ( 1896 -1986 ) est sans doute l'un des plus grands maîtres de l' "Abstraction Lyrique ", et de ce mouvement qui marque le triomphe de l'art abstrait dès la fin de la seconde guerre mondiale.
On peut citer de nombreux autres peintres, qui à ses cotés, au travers le monde, ont écrit l'histoire de l'art du XXème siècle, comme les français Bazaine, Debré, Estève, Fautrier, Manessier, Mathieu, Soulages, les russes Poliakoff, de Staël, l'allemand Hartung, l'américain Jenkins, la portugaise Vieira da Silva, le chinois Zao Wou Ki, le canadien Riopelle, le Hollandais Bram Van Velde, parmi d'autres ... Mais dans ce mouvement de l'art abstrait, si créatif et si diversifié, il est l'un de ceux avec Hans Hartung, et Pierre Soulages, qui se distingue, par une pratique picturale qui laisse toute la place à la spontanéité du geste.
C'est à l' âge de quatorze ans ans, à Neuchâtel, qu'il découvre la peinture, en se passionnant pour Raphaël et Léonard de Vinci, au travers les livres, qui lui sont prêtés par son professeur Alfred Blailé. Mais très rapidement, à partir de 1919, il trouve également dans les oeuvres de Delacroix, Courbet ou Cézanne, matière à sa propre inspiration, lorsqu'il est reçu à l'Ecole Nationale des Beaux Arts de Paris, en suivant les cours du peintre Cormont, qui fut le professeur de Van Gogh et de Toulouse Lautrec.
Jusqu'à la veille de la guerre 1939-1945, il travaille en perfectionnant sa connaissance de la peinture, il restaure des tableaux anciens, il compose ses premières oeuvres abstraites, dont " Figures dans un jardin " en 1936, et s'adonne aussi à la musique, une autre passion.
Mais c'est l'année 1944 -1945, qui constitue un tournant dans l'oeuvre de Schneider. Dans un désir permanent de recherche, de renouvellement et d'invention, et en se présentant comme un peintre totalement abstrait et subjectif, il s'oppose aux idées d'artistes tels que Bazaine, Manessier ou Lapicque, qui affirment puiser leur inspiration dans la nature.
En 1947, Gérard Schneider expose pour la première fois avec Hans Hartung et Pierre Soulages au Salon des Surindépendants, en présentant avec eux des oeuvres très sombres, puis expose treize tableaux la même année à la Galerie Lydia Conti, qui lui valent la faveur des critiques.
L'année suivante, il est invité à la Biennale de Venise, où il est considéré comme l'un des artistes les plus significatifs de l'avant garde. Il expose une seconde fois à la Galerie Conti, et prend la nationalité française, pour décider finalement de rester à Paris.
Après avoir expérimenté de multiples techniques, il en arrive à une expression gestuelle de sa technique, où formes et couleurs éclatent avec force, émotion, passion, dans un romantisme moderne, où l'instantanéité et la véhémence dominent, traversées par des éclairs de joie ou de lumière.
" Il faut voir, dit-il, la peinture abstraite comme on écoute la musique, sentir l'intériorité émotionnelle de l'oeuvre sans lui chercher une identification avec une représentation figurative quelconque. Ce qui est important, ce n'est donc pas de voir l'abstrait, c'est de le sentir. Si une musique me touche, m'émeut, alors j'ai compris quelquechose, j'ai reçu quelquechose "
" Dans ce que je considère comme une évolution naturelle j'ai surtout apprécié la théorie surréaliste de la libération du subconscient. L'abstrait c'est la libération de tout conditionnement extérieur, c'est l'aboutissement d'un processus de création individuelle, de développement personnel dont les formes n'appartiennent qu'à moi-même. J'assimilerai cette démarche à l'improvisation musicale: quand je fais du piano pendant plusieurs heures, il m'arrive d'improviser en fonction d'un état psychologique précis; en peinture quand je prends une brosse ou un pinceau, une mécanique de création se déclenche et ma main vient porter un signe, préciser une forme, qui dépend de mon état intérieur; c'est une improvisation, une création spontanée."
Il se joint de 1949 à 1952 à ses amis Hartung et Soulages, pour participer à de multiples expositions, par lesquelles les critiques, dont en premier lieu l'écrivain Michel Ragon, les dénommeront les maîtres de " l'abstraction lyrique ".
Les années 1951à 1961, verront l 'affirmation de l'oeuvre en France et la consécration de Gérard Schneider à l'étranger, en Allemagne, en Belgique, en Italie, d'abord, au travers multiples expositions, dont celles de Tokyo et d'Osaka au Japon en 1960, où il est reconnu comme l'un des artistes contemporains parmi les plus considérables, puis aux Etats-Unis, où de nombreuses galeries, comme en particulier la Galerie Kootz, organisera durant cette période pas moins de cinq expositions consécutives.
Les années 1962 à 1972 sont les années " lumière " de Schneider. Ses talents de coloristes prennent de l'amplitude, les aplats de couleurs monochromes gagnent de l'espace dans la toile, elles deviennent forme et les formes deviennent couleurs.
En 1975, l'artiste reçoit le Grand Prix National des Arts, en France, attribué par le Ministère de la Culture, qui est une reconnaissance tardive, mais officielle par son pays d'adoption, de l'importance de son oeuvre.
Sa ville de naissance, Neuchâtel, en Suisse, lui consacre en 1983 une importante rétrospective, ainsi que la ville de Dunkerque, tandis qu'il poursuit son oeuvre avec des grandes compositions de peintures acryliques sur toile ou de gouache sur papier, toutes empreintes de lumière et de flamboyance, qui resteront parmi les plus belles. Il meurt le 8 juillet 1986. Source : le monde des arts
Revenons tout d'abord sur quelques éléments biographiques concernant Serge Poliakoff.
Jean Bazaine, né le 21 décembre 1904 à Paris 17e, mort le 4 mars 2001 à Clamart, est un artiste français.
George Lavroff naît en Sibérie le 18 avril 1895. Sa production comment en Sibérie puis à Moscou.En 1927, il part en France créant de nombreuses sculptures animalières art déco. Les sculptures de Lavroff, en bronze et en céramique, animent très rapidement une belle réputation. .De retour en Russie en 1935, George Lavroff devient artiste officiel et crée, en rapport avec ce statut et le régime soviétique, des sculptures monumentales et des bustes des dirigeants soviétiques. Le sculpteur George Lavroff s'éteint le 29 août 1991.
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D’origine franco-iranienne, Parvine Curie est née à Nancy en 1936. Son enfance à Troyes a été marquée par les tours, les colonnes et les voûtes qui jalonnent la ville. Sa jeunesse, bouleversée par de fréquents déplacements, s’ancre dans l’imaginaire de la littérature et des arts. Elle fait ses études à Bordeaux, passe son bac à Paris, où ses parents tiennent une pharmacie, entreprend des études linguistiques et part découvrir l’Angleterre, l’Autriche, l’Espagne et l’Italie. De caractère réservé mais ouvert, sa curiosité vive favorise des amitiés dans les milieux internationaux d’artistes et d’intellectuels.
La découverte de l’art roman catalan l’incite, dès 1957, à partager son temps entre la France et l’Espagne.
Demeter Chiparus (1886-1947)
Jean Fautrier est considéré avec Jean Dubuffet, comme l’un des peintres le plus représentatif de l’art informel en France, avec son plein essor dans la période de l’après-guerre de 1945 à 1960. Mais il choisit de toujours rester de son vivant à l’écart de la scène artistique officielle.
L’art informel regroupe à la fois le courant de l’abstraction lyrique avec ses techniques d’expressions essentiellement gestuelles, le matiérisme sont l’objet est de travailler les matières sur les surfaces de la toile, et par rapprochement, le spatialisme dont les recherches portent sur les dimensions de l’espace et du temps et sur la lumière.
D’autres courants, comme le mouvement CoBrA, le Groupe Gutai, l’expressionnisme abstrait en Allemagne, l’Action Painting aux Etats-Unis de Jackson Pollock peuvent être rapprochés aussi de ce mouvement pictural de la fin du XXème siècle.
Jean Fautrier est né le 16 Mai 1898 à Paris et, à la mort de son père, il est recueilli par sa grand-mère irlandaise. Au début des années 1910, il s'installe avec sa mère à Londres et entre admis à la Royal Academy dès l'âge de ses quatorze ans. Il est très marqué dès cette époque par les travaux de Turner qui restera pour lui une référence tout au long de sa vie.
En 1917, il est mobilisé dans l'armée française et se trouve gazé dans les tranchées près de Montdidier.
Il parvient à se rétablir et s'installe à Paris après la guerre et expose pour la première fois en 1921, date à laquelle commence véritablement sa carrière de peintre. Il se lie d’amitié avec André Malraux qui lui fait connaître le milieu intellectuel parisien.
Il expose ses premiers tableaux à la Galerie Fabre en 1923, et réalise en 1927 une série de peintures figuratives portant sur différents thèmes tels que portraits, natures mortes, nus et paysages dans lesquelles les couleurs sombres prédominent. En 1933, il se partage entre sculpture, peinture, et gravure, et réalise une édition illustrée de l’Enfer de Dante pour les Editions Gallimard, qui finalement n’aboutira pas.
Ses quelques succès en peinture ne lui suffisent pas et il décide de devenir moniteur de ski à Tignes. En 1934, il crée là une boîte de jazz dont il gardera la gestion jusqu’en 1939. De temps en temps, il continue cependant de peindre.
De retour à Paris, il noue des liens d’amitiés avec Francis Ponge, Paul Eluard, Georges Bataille et Jean Paulhan. Il s’engage peu après dans la résistance, et se réfugie courant 1943 dans la clinique du Docteur Le Savoureux installée dans l’ancienne maison de Chateaubriand à Châtenay Malabry.
En 1943, il réalise sa vingt-deuxième et dernière sculpture, la grande « Tête d'otage », tandis qu’il utilise la Villa Barbier abandonnée, proche de là, comme cache d’armes pour les résistants.
Il poursuit là en même temps ses activités artistiques, et notamment la série intitulée « Les Otages » très marqué qu’il est par l’occupation allemande et par les exécutions perpétrées à quelques pas de là, dans l’actuel « Mémorial des Fusillés ».
En 1945, à la fin de la guerre, Jean Fautrier décide de louer la Villa Barbier et de s’y installer avec sa famille. Il travaille à l’illustration de différents livres, dont ‘ L’Alleluiah » de bataille. Il expose cette même année à la Galerie Drouin, avec un catalogue d’oeuvres présentées par André Malraux.
Mais Jean Fautrier ne parviendra pas à une réelle sécurité matérielle avec la vente des ses tableaux, et déçu par ses ventes, il essaie avec sa compagne Janine Aeply , en 1950 de mettre au point un procédé de production,
« les originaux multiples » lui permettant de vendre des peintures moins chères qu’elles ne sont proposées par les galeristes.
Entre 1953 et 1956, Jean Fautrier poursuit ses expositions en France et à l’étranger, malgré le faible succès de ses oeuvres.
En 1956 , en réaction à l'invasion de Budapest par les russes il reprend le motif des « Otages » pour la suite des « Têtes de partisans », comme variations sur le poème de Paul Eluard "Liberté, j'écris ton nom" écrit en 1942.
Il poursuit son travail les années qui suivent avec des toiles plus structurées dans lesquelles se superposent et s’entrecroisent des lignes colorées, des stries, et grilles à plusieurs côtés
En 1960, il reçoit le Grand Prix de la Biennale de Venise et fait en 1963 deux donations importantes, l’une au Musée d’Ile de France dont « Les Otages » et l’autre
au Musée d’Art Moderne de Paris.
Une grande exposition de son oeuvre est organisée durant l’été 1964, qu’il n’aura pas le temps de visiter, car il décède à Châtenay Malabry le 21 juillet 1964, le jour où il devait épouser Jacqueline Cousin, la compagne qui partageait sa vie à la Maison Barbier depuis deux ans.
Georges Mathieu
Cette exposition-dossier du musée des Beaux-Arts est en partenariat avec la DRAC Aquitaine et le Centre Pompidou présentée dans l'aile nord du musée du 15 mai au 24 août 2014 (entrée libre)
L’histoire commence en 1924. Jean Lurçat, peintre renommé, connu pour avoir renouvelé l’art de la tapisserie en France, et son frère André, jeune architecte, ont le projet de créer une cité d’artistes. La ruelle prendra le nom de Villa Seurat, en hommage au peintre pointilliste, et accueillera résidences et lieux de travail de nombreux créateurs. En 1926, la sculpteur Chana Orloff y fait construire sa maison-atelier par l’architecte Auguste Perret.
Nature morte aux fruits
Jean Puy, né le 7 novembre 1876 à Roanne, où il est mort le 6 mars 1960, est un peintre français proche du fauvisme.
Artiste espagnol, les sculptures de Balthasar Lobo sont un hommage à la femme, source d'inspiration sans cesse renouvelée : femme nue, femme et enfant, autant de déclinaisons de l'artistes au travers d'un style très personnel fait de courbes si typiques de l'artistes
Né à Venise en 1933, Lorenzo Burchiellaro travaille princpalement le métal tels le brozne, le zinc, l'alluminiumn l'or ou l'argent, mais sa préférence va au cuivre. Les couleurs sont les résultats d'un processus naturel provenant de l'application d'acide, d'oxydation et de chauffage qui contribue à rendre un effet chromatique hors pair.
Takis Vassilakis est un sculpteur grec né en 1925 à Athènes. Son œuvre est influencée par l’invention du radar en 1955 et lorsqu’il découvre les champs magnétiques en 1958. Il utilise la force invisible de l’électromagnétisme pour créer une atmosphère mystérieuse issue des signaux ferroviaires. Ses premiers signaux sont des tiges métalliques flexibles qui clignotent puis il fait danser des boules géantes suspendues grâce à l’action de l’électro aimant. En ajoutant des amplificateurs il fait résonner ses sculptures d’une musique hiératique impressionnante. Il rencontre Marcel Duchamps en 1961, et est cité dans le « New Scientist » à coté de Yannis Xenaxis et Jonh Cage comme un des musiciens les plus prometteurs du siècle.
Ses œuvres font parties de nombreuses collections privées et public dans le monde entier. Trois de ses signaux sont exposés dans la collection permanente du Musée Georges Pompidou à Paris.
est une artiste peintre russe (1884-1967). Son nom de jeune fille d'origine française Lanceray parfois directement du russe Lansere. Elle naît dans un famille d'artiste : son grand-père était un célèbre architecte, son père un sculpteur. Zinaïda étudie en Italie puis à Paris.
(né en 1896 à Prague, Autriche-Hongrie - mort en 1993 à Maisons-Laffitte, France) il était un artiste polonais,peintre, écrivain, essayiste et critique d'art, qui traversa le xxe siècle, et combattit comme officier de l'armée polonaise au cours de la Seconde Guerre mondiale. Il fut l'un des rares survivants des massacres d'officiers perpétrés en 1940 par l'Union soviétique.
L'artiste peintre française Louise Abbéma naît en 1853 à Étampes. Elle décède en 1927 à Paris.
Fils d’Amédée Alluaud, l’un des grands animateurs de la vie culturelle limousine sous le Second Empire, Eugène Alluaud est l’un des membres les plus assidus de la colonie creusoise, autour de Rollinat et de Guillaumin.
Jeune paparazzi en 1972 à l’agence Sipa Press puis à l’agence Angeli, Francis Apesteguy commence sa carrière de photographe tel un "matador" qui surprend les stars les plus illustres de l’époque. Il rentre à l’agence Gamma en 1977 et y passe 30 ans en réalisant des reportages à travers le monde qui aiguisent sa dextérité.
Albert Féraud fait ses études aux écoles des beaux-arts de Montpellier, de Marseille et de Paris dans l’atelier d’Alfred Janniot. Il est premier grand prix de Rome de sculpture en 1951. Entre 1950 et 1960, il exécute de nombreuses œuvres en pierre ou en bronze.
Carlos Cruz-Diez est l’un des acteurs majeurs et l’un des principaux représentants de l'art optique. Il est né à Caracas, auVenezuela, le 17 août 1923, mais il vit et travaille à Paris depuis19601. Ses multiples investigations ont apporté une nouvelle approche sur le phénomène de la couleur dans le domaine de l’art en développant notamment l’univers perceptif de celle-ci. Il est président de la Fundación del Museo de la Estampa y del Diseño Carlos Cruz-Diez à Caracas et membre de l’Orden de Andrés Bello (OAB). En 2005, sa famille créa la Cruz-Diez Fondation2 dédiée à la conservation, développement, diffusion et investigation de l’héritage artistique et conceptuel de l’artiste.