Émile Bernard
En août 1888, a lieu la véritable rencontre avec Gauguin, Bernard est à Pont-Aven avec sa soeur Madeleine, de trois ans sa cadette. Gauguin et Bernard sont alors à un moment charnière de leurs évolutions artistiques respectives, ils se dirigent tous deux vers la synthèse conceptuelle et la synthèse formelle d’où nait le symbolisme de Pont-Aven: le « synthétisme » se traduit par une suppression de tout ce qui n’est pas mémorisé après la visualisation, les formes sont simples et la gamme de couleur est restreinte. En 1889 a lieu une exposition des peintres du groupe de Pont-Aven, au café Volpini à Paris.
Emile Bernard
Exclu de l'Atelier Cormon en 1886, il quitte Paris pour un voyage à pied en Normandie et en Bretagne. À Concarneau il rencontre Émile Schuffenecker (1851-1934) qui lui donne une lettre d'introduction à l'attention de Paul Gauguin. Bernard se rend à Pont-Aven mais il y a peu de contact avec Gauguin.
Emile Bernard et Vincent
Bernard voit travailler Vincent à l'atelier Cormon avant de le rencontrer chez le père Tanguy, leur marchand de couleurs. Très rapidement, malgré leur différence d âge – Bernard a 20 ans – ils deviennent très proches, et Bernard vient souvent passer ses soirées à l appartement de la rue Lepic.
En septembre, ils travaillent ensemble à des portraits du père Tanguy.
En novembre, l exposition au « Grand Bouillon » regroupe Anquetin, Bernard, Lautrec, Koning, Guillaumin, les Pissaro…
Suite à une lettre de Bernard qui se dit déprimé et isolé, Vincent écrit à Théo : « Bernard est au fond un tel tempérament ! il est quelquefois fou et méchant mais certes ce n est pas moi qui ai le droit de le lui reprocher cela, parce que je connais trop moi-même la névrose, et je sais que lui ne me reprocherait pas non plus ».
Joseph Bernard, quelle cotation sur le marché de l'art?
Penchons-nous quelques instants sur la vie de Joseph Bernard, qui était-il?