Bernard Buffet, quelle est sa cote sur le marché de l’art ?
La cote de Bernard Buffet est en hausse constante depuis 2000. En moyenne, 100€ investit en 2000 dans une œuvre de Bernard Buffet, valent aujourd’hui 209€.
Tsugouharu Foujita est un peintre, dessinateur, et graveur japonais né en 1886 à Tokyo. Jusqu’en 1910, il se forme à l’Ecole des beaux-arts de Tokyo, dans laquelle il étudie la peinture occidentale. Trois ans après l’obtention de son diplôme, il déménage à Paris. Rapidement, il fait la connaissance de Pablo Picasso. Les œuvres du peintre cubiste l’entraînent à se tourner vers l’art moderne avant-gardiste. Il installe son atelier à Montparnasse en compagnie de son ami Kawashima, dans lequel il réalise des œuvres mélangeant un style japonais et occidental. Il représente sobrement des occidentaux d’un trait souple noir, rappelant l’encre de Chine. Pour le fond, il utilise des aquarelles ou des peintures à l’huile afin de créer un aspect de transparence. De plus, Foujita se démarque de ses contemporains grâce à ses peintures aux supports en ivoire, matière très utilisée dans l’art oriental. Parallèlement, il commence à réaliser quelques œuvres religieuses.
Qui est Takashi Murami ? Découvrez un artiste hétéroclite.
Takashi Murakami est un artiste plasticien japonais né en 1962 à Tokyo. Il se forme dans le département de peinture de l’Université des arts de Tokyo. En 1993, il est diplômé d’un doctorat pour sa thèse Le sens du non-sens du sens. Deux ans plus tard, il fonde Hiropon Factory, actuellement nommé KaiKai Kiki CO Ltd. Il s’agit d’un studio destiné à produire et vendre ses produits dérivés, mais aussi à parrainer de jeunes artistes. Aujourd’hui, Takashi Murakami est un artiste internationalement acclamé pour son art inédit, inclassable, et unique. Il est le fondateur du Superflat, le néo-pop art japonais. C’est pourquoi il est considéré comme le successeur d’Andy Warhol, l’initiateur du pop art. Murakami exprime son art à travers divers supports et techniques : il est peintre, graveur, sculpteur, designer, et réalisateur. Il s’inspire principalement de la culture de son pays : il évoque la religion présente au Japon, les désastres que le pays ait connus, mais aussi la culture de l’otaku, c’est-à-dire « un groupe de personnes, généralement des jeunes, qui se sont coupés de la société pour se plonger dans un univers fictif fondé sur les mangas, les animés, et les jeux vidéo ». De fait, ses œuvres sont de style kawaii, c’est-à-dire mignon et provenant de l’imaginaire. Au premier regard, elles semblent naïves. Pourtant, elles cachent de puissants messages. En effet, Murakami cherche à dénoncer et mettre en avant certaines idées. En représentant la culture de l’otaku, il la critique. De plus, il dénonce la domination culturelle des Etats-Unis et les conséquences de leur hard power au XX° siècle sur la culture japonaise actuelle. En outre, il veut démocratiser l’art : à l’instar de Jeff Koons, il adresse ses œuvres à un très large public afin de les rendre culturellement accessible à tous. Pour l’instant, il a conçu plus de sept milles œuvres sur de nombreux formats.
Arman, quel est le parcours de ce génie de l'art contemporain ?
Arman, né en 1928 à Nice est un artiste plasticien franco-américain. Dès son plus jeune âge, il se découvre une passion pour le dessin et la peinture. Il se forme alors à l’Ecole des arts décoratifs de sa ville natale. Ensuite, entre 1949 et 1950, il étudie à l’Ecole du Louvre. Très vite, il parvient à trouver son propre style. Il critique le vice de surproduction de la société de la consommation consistant à produire en masse des biens répondant aux besoins croissants des consommateurs pour ensuite les détruire ou les jeter. Pour ce faire, il transforme des objets du quotidien en œuvres d’art. Il est l’un des premiers plasticiens à adopter cette démarche.