Boîte en tôle peinte
Wang Yancheng (né en 1960) est un peintre de l’abstraction lyrique d’origine franco-chinoise vivant entre Paris et Pékin.
Dans l'effervescence maintenue à Saint Germain des Près par le couple Sartre-Beauvoir, Camille Bryen prolongeait l'esprit dada des années 20. Il venait de Nantes (le pays de Jacques Vaché, l'un des précurseurs du surréalisme), il avait musardé dans les zones de l'avant-garde qui recueillait à la fois l'héritage de Duchamp et la force poétique générée par les marginaux. Il s'intéresse à toute les formes d'expression. On le voit "oublier" dans la forêt des objets insolites. On est là dans l'esprit de l'errance inspirée et la quête du mystère. Il s'en prend à la lettre, veut lui arracher une nouvelle signification, il créé des alphabets nouveaux, grâce à l'utilisation de verres cannelés, aborde le collage. Et tel qu'il se voit se refait une tête à donner le tournis, celui qui le prenait quand, dans la rue, il riait de tout et voyait ce que personne d'autre voyait dans les choses. Ses dessous, la malice qui y était tapie ; c'était un merveilleux compagnon de route.
Léon Zack est né à Nijni-Novgorod, en Russie, en 1892. Son premier maître sera Jakimtchenko. Puis il travaille à Moscou dans les ateliers de Mashkov et de Rerberg, le fondateur du groupe « Valet de carreau », en opposition à l’académisme régnant. Léon Zack exposera pour la première fois en 1907 au Salon de la Fédération des Peintres Moscovites, tout en poursuivant ses études de lettres à l’université. En 1913, le jeune étudiant hésite entre la peinture et la poésie.
Il fuit la Russie en 1920 avec sa femme et leur bébé Irène. Ils vivent à Constantinople, puis à Rome, Florence avant de s’installer à Paris où Zack rencontre Picasso et Larionov. Deux ans plus tard, il crée à Berlin les décors et costumes pour les ballets russes de Boris Romanoff et réalise ses premières lithographies. Il se fixe définitivement à Paris en 1923.
En 1930, Zack adhère au groupe du néo-humanisme - à contre-courant du cubisme - et participe à de nombreuses expositions à Bruxelles, Amsterdam ou Prague. Sa peinture est toujours figurative, la représentation humaine très importante.
Zack participe à tous les grands salons : Mai, Indépendants, Réalités Nouvelles, Comparaisons, Art sacré, etc. A partir de 1946, sa peinture se modifie et se libère de la figuration. Des traits noirs torturent les contours des visages. Peu à peu, l’abstraction devient une évidence. D'abord au couteau, puis par de grands lavis. Les nœuds deviennent omniprésents, répétitifs, traduisant ses tourments et ses angoisses. Jusqu’en 1955, l’abstraction géométrique domine, elle se transformera en lyrique, la forme devenant de plus en plus épurée, spirituelle.
Léon Zack comprend peu à peu que le sujet lui-même n’a plus d’importance, que seules les nuances, les formes comptent. Il participe aux origines de l’abstraction informelle et sera l’un des précurseurs et des grands représentants de la tendance « nuagiste ». La philosophie prend de plus en plus d’importance dans sa vie et son œuvre.
La dualité sera omniprésente dans son œuvre. Le juif devenu fervent catholique, le russe devenus français…d’où son intense activité créatrice : illustrations, création de décors et costumes pour le théâtre, création de carton pour la tapisserie, interventions multiples dans le domaine de l’art sacré (chemins de Croix, vitraux, autels, etc.), textes poétiques qu’il illustre lui-même.
En 1977, le Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris lui consacre une grande rétrospective. Léon Zack s’éteint à Paris en 1980.
Si nous cherchons à connaître la valeur d'une oeuvre de Jean-Michel Atlan, tout dépend bien entendu du média : dessin ou aquarelle , peinture ou lithographies.
André Beaudin (né le 3 février 1895 à Mennecy, décédé le 6 juin 1979 est un peintre et sculpteur français appartenant à l'École de Paris, dont l'œuvre s'inscrit dans la suite du cubisme à la limite de la non figuration.
Le musée Soulages, en l'honneur du peintre français Pierre Soulages, labellisé Musée de France est un établissement public cofinancé par la communauté d'agglomération du Grand Rodez et partenaire du Ministère de la Culture et de la Communication, de la Région Midi-Pyrénées, du conseil général de l'Aveyron ainsi que de la ville de Rodez.
Pierre Soulages, né le 24 décembre 1919 à Rodez dans l'Aveyron, est un peintre et graveur français associé depuis la fin des années 1940 à l'art abstrait. Il est particulièrement connu pour son usage des reflets de la couleur « noir », qu'il appelle noir-lumière ou outre-noir. Ayant réalisé plus de 1 500 tableaux qu'il intitule tous du mot « Peinture » suivi de leur format (la date y figure ensuite en tant que complément hors titre, il est un des principaux représentants de la peinture informelle. Suite
Arrivé à Paris en 1947, Orhon Mubin (1924-1981) découvre l’expressionnisme abstrait français et s’intéresse très vite aux nouvelles pratiques picturales nées au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. L’absurdité, le doute et l’effroi provoqués par la guerre a introduit chez les artistes un sentiment d’impossibilité de représenter la réalité avec un art figuratif. Ils se recentrent sur leurs émotions, leurs impulsions et sur les problématiques liées à la surface et à l’espace-temps.
Serge Poliakoff est un peintre abstrait né en 1900 à Moscou appartenant à l’Ecole de Paris. Peu après le début de ses études en dessin, il fuit la révolution russe en 1918. Deux ans plus tard, il déménage à Constantinople, où il gagne sa vie en tant que joueur de balalaïka. Jusqu’en 1923, il migre dans différentes villes européennes pour finalement s’installer à Paris. A côté de sa carrière de guitariste dans les cabarets parisiens, il peint. En 1929, il intègre l’Académie de la Grande Chaumière, située dans le quartier de Montparnasse. Entre 1935 et 1937, Poliakoff vit à Londres. Lors de son séjour dans la capitale anglaise, il découvre l’art abstrait par la rencontre des Delaunay et de Kandinsky lors de sa première exposition.
JonOne, né John Andrew Perello, est un street artist né à Harlem, New York. N’ayant suivi aucune formation artistique, les inscriptions sur les murs new yorkais l’incitent à tagger pour la première fois en 1980 « Jon loves Rosanna » dans son quartier. Suite à leur rupture, il change sa signature pour « Jon » ou « Jon 156 ». Ensuite, en compagnie de son ami White Man, il tag son pseudonyme « JonOne » en grandes lettres dans les rues et métros new-yorkais. En 1984, il fonde 156 All Starz, un groupe composé de différents street artists, dont Bando, originaire de Paris. En 1987, JonOne permet l’expansion groupe à l’international en s’installant dans la capitale française, où il graffe aux côtés de Rockin’ Squat.