Jean Commère, le peintre de la lumière

Jean Commère, le peintre de la lumière

Jean Commère (1920-1986)  

Jean Commère est angevin. Il est d’abord sculpteur, puis s’adonne à la peinture et à la gravure. Il s’inscrit dans l’art dit  « figuratif. »

Jeune sculpteur aux Beaux Arts de Paris, il a une véritable révélation en découvrant la tête du « David » de Michel Ange. Il hésite alors entre la sculpture et la peinture, se rapprochant un temps de Picasso, cherchant  les couleurs ; mais la guerre interrompt cette quête et son travail. Emprisonné à la Santé, c’est par le dessin qu’il s’exprime et essaye de s’échapper du lieu : « quand je dessine, je poursuis une sorte de logique, je construis une ligne architecturale du paysage ou de l’objet et je trace ensuite les détails… ».

En 1942 il se consacre uniquement à la peinture.

Après les moments difficiles de l’après-guerre, il « croque » tout ce qu’il voit : scènes de rue, animaux, attitudes des artisans, affirmant ainsi son graphisme.

En 1951 il tient sa première exposition particulière à Paris, Galerie Monique de Groote, puis à Londres et Genève.

 1952 est une grande année : il obtient le premier grand prix Othon Friesz, ex-æquo avec Michel Rodde, la presse est élogieuse. Les salons se succèdent, des expositions en France et à l’étranger lui demandent des œuvres. La même année, il s’installe à Paris dans l’ancien atelier de Modigliani.

Avec la reconnaissance de son œuvre, les commandes publiques et privées deviennent plus nombreuses. Il réalise par exemple le portrait de Yves Montand et Simone Signoret au théâtre, dans les Sorcières de Salem. La Ville d’Angers lui commande une toile monumentale. 

En 1954, Jean Commère s’installe avec sa femme et sa fille à Plessis-Feu-Aussous

 En 1963, il remporte le premier prix du salon des peintres « Témoins de leur temps ». En dix ans, la renommée de Jean Commère s’étend. Ce dernier est salué pour son style personnel et sa vigoureuse poésie. La ville de Paris, le musée d’Art Moderne, les musées de Birmingham, Boston, Genève, Orléans acquièrent des œuvres du peintre.

 Depuis son décès, de nombreuses rétrospectives lui sont été consacrées,

    - 1987      :   Musée du Luxembourg  à Paris, « Hommage à Jean Commère »

    - 1988      :   Angers, « 40 ans de peinture »

    - 1989      :   « Salon d'Automne » à Paris

    - 2005      :   « Commère », au Musée Bossuet à Meaux

« Les Descentes de Croix »

Les « Descentes de Croix », réalisées dans le cadre d’une exposition d’Art Sacré, constituent une période importante dans l’œuvre de Jean Commère.

En choisissant ce thème, Jean Commère apporte sa contribution de peintre contemporain à ce sujet hors du temps et démontre aussi sa réflexion sur l’art classique. Il se place dans la lignée des artistes qui ont illustré ce thème avant lui.

A l’occasion de la béatification des martyres d’Angers, la Ville d’Angers offrit une « Descente de Croix » de Jean Commère au Pape Jean-Paul II. Cette œuvre est aujourd’hui conservée au musée du Vatican.

Jacquine Commère, sa fille et ses enfants, ont fait don à la commune de Crécy-la-Chapelle d’une de ces « Descentes de Croix ».

Cette toile trouve naturellement sa place dans la lumière de la Collégiale où elle a été bénie le 19 mai 2007 au cours d'une cérémonie qui a regroupé une assemblée nombreuse, en présence de la donatrice. Source

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Jean Commère - expertisez

Jean Commère, le mariage, aquarelle

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