Cote des sculptures de Csaky
Estimation des Sculptures de Joseph Csaky
Cote des sculptures en bronze
La cote récente des sculptures en bronze de Joseph Csaky est très variable : pour les sculptures dépassant 60 centimètres, l’estimation varie entre 6 000 euros et 80 000 euros. Pour des dimensions plus modestes (15 à 40 cm), les prix varient entre 600 euros et 8 000 euros.
Cote des bas-reliefs
Joseph Csaky a sculpté de nombreux bas-reliefs mais peu sont présentés en ventes aux enchères. Il est vrai que les collectionneurs, en matière de sculptures, préfèrent les sculptures en ronde-bosse (trois dimensions) plutôt que les bas ou hauts-reliefs, qui occupent une place généralement dévolue aux tableaux
Leur valeur sur le marché est entre 300 euros et 2 000 euros, ces reliefs étant généralement de petites dimensions, la largeur ou la hauteur ne dépassant rarement 40 cm.
Cote des tailles directes
Joseph Csaky, aimait travailler la taille directe. Ses œuvres en pierre ou en marbre sont souvent estimées plus cher que celles en bronze pour des œuvres de dimensions, d’époque et de sujet similaires :
La cote des sculptures en pierre vendues récemment est entre 40 000 euros et 80 000 euros. Les sculptures en marbre, plus rares, varient entre 45 000 euros et 95 000 euros.
Les sculptures en verre, bois ou céramique sont moins fréquentes et leurs prix généralement plus faibles, mais on trouve souvent des sculptures en plâtre ou terre cuite.
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La démarche artistique de Joseph Csaky
Joseph Csaky un sculpteur Art Déco
Joseph Csaky est souvent considéré comme un “sculpteur Art Déco“. Cette classification a l’intérêt de visualiser facilement l’œuvre de cet artiste. D’ailleurs ce sont souvent des galeristes reconnus et spécialisés en Art Déco qui ont soutenu l’artiste comme Félix Marcilhac, Jacques Devos et Robert Valois. Pour autant, comme souvent pour les mouvements artistiques à travers les époques, cette classification est réductrice, l’œuvre de Joseph Csaky ne pouvant se limiter à une seule classification.
Joseph Csaky un sculpteur cubiste
Pour s’en convaincre, donnons la parole – ou plutôt l’écrit – à celui qui était conservateur du Musée d’Art Moderne de Troyes, Philippe Chabert, lors de l’exposition Joseph Csaky dans ce musée en 1986 : « Joseph Csaky (fut) le premier. Sculpteur après Archipenko à se joindre aux cubistes avec lesquels il exposera à partir de 1911… De sa production d’avant 1914 qui selon les documents photographiques conservés a été importante, seules trois œuvres sont parvenues jusqu’à nous : une “Tête“ de 1911, une “Figure de Femme debout“ de 1913 et une “Tête“ de 1914… » (Philippe Chabert, Avant-propos du catalogue de l’exposition de 1986).
Entre 1911 et 1914, on assiste chez Joseph Csaky à un « passage progressif d’une figuration encore romantique avec son jeu d’ombres et de lumières à une interprétation cubiste du visage » (Philippe Chabert, op. cit.).
Joseph Csaky un sculpteur abstrait
En 1919, Joseph Csaky aboutit à l’abstraction sous l’influence de Fernand Léger et de Henri Laurens. « A partir de 1920 et durant trois années, Csaky est sous contrat chez Léonce Rosenberg. Ses œuvres sont exposées en permanence à la galerie de l’Effort Moderne dirigée par Léonce Rosenberg et il participe à l’exposition “Les Maîtres du cubisme“ aux côtés de Braque, Picasso, Gris, Léger, Gleizes, Laurens et Mondrian… Vers 1928, Csaky humanise ses représentations dont les formes amples et souples font penser à Maillol qu’il admirait » (Philippe Chabert, op. cit.).
Joseph Csaky un sculpteur figuratif
Après la guerre, dans les années 50, « la figure humaine dans sa réalité la plus dépouillée revient dès lors sans cesse dans son œuvre : ce ne sont que représentations de jeunes filles, de couples nus avec ou sans enfant, d’êtres plongés dans la lecture. Progressivement, les silhouettes deviennent plus fluides, emportées par le mouvement… » (Philippe Chabert, op. cit.).